L'Indice Général de la Bourse de Casablanca a bouclé la semaine du 19 au 25 janvier sur une note négative en passant de 778,93 à 774,16 points, soit une régression hebdomadaire de 0,6%, ramenant de fait la performance annuelle à -0,38%. Le volume hebdom Le profil qu'affiche l'Indice Général ne laisse filtrer aucune tendance nette. Pour la deuxième semaine consécutive, l'IGB a enregistré une variation négative de 0,6%, ramenant la performance annuelle à -0,38%, soit 774,165 points. Dans un marché relativement calme, où l'Indice a visiblement du mal à flirter avec la barre des 780 points, il semble, l'effet yo-yo aidant, que l'on s'apprête à boucler ce mois sur une performance négative. Pour l'instant en tout cas, aucun signe tangible sur le marché ne laisse présager le contraire, d'autant que les grandes capitalisations sont manifestement discrètes en ce début d'année. Devant cette atonie collective, le volume hebdomadaire de transactions s'est quelque peu tassé, passant de 183 à 168 MDH d'une semaine à l'autre. Les portefeuilles auront occupé les devants de la scène, réalisant un peu plus de 55% des opérations, suivis des valeurs bancaires. Ainsi, sur le marché central, l'ONA et sa filiale Financière Diwan se sont taillé la part du lion avec respectivement 28.412 et 27.999 titres échangés, tandis que le nombre de titres ayant transité sur le marché central a littéralement explosé grâce aux opérations d'aller-retour. En tête vient Cosumar dont 154.110 titres ont été échangés sur ce compartiment de la Bourse, suivi des valeurs Crédor (122.734 titres correspondant à 10,2% du capital au cours de clôture de 600 DH) et Longométal (54.552). Par ailleurs, côté performance, la plus forte hausse hebdomadaire est à mettre à l'actif de la valeur Alcatel qui a suscité un engouement particulier auprès des investisseurs durant cette semaine, gagnant 19,27%. Ainsi, depuis le début de l'année, le titre aura progressé de 24,5%, s'établissant au 25 janvier courant à 371 DH. Cet engouement serait dû à d'éventuelles fuites sur les résultats 1999 de la société, ce qui s'est traduit par une anticipation massive des investisseurs. En revanche, la plus forte baisse revient au titre SMI qui a cédé 3,66% de sa valeur à 1185 DH, suivi de Centrale Laitière qui a accusé un recul de 3,45% et Wafabank (2,89%). Quoi qu'il en soit, pour l'heure, l'attentisme flagrant qui caractérise la place ne passe pas inaperçu. Selon certains analystes, l'on devrait s'attendre à une reprise dans les prochaines semaines qui sera induite notamment par la vague de privatisations et une conjoncture économique beaucoup plus favorable. Une chose est cependant sûre : les investisseurs ne pourront réellement tirer profit d'une éventuelle reprise qu'en se positionnant dès maintenant sur certaines valeurs, notamment celles qui présentent des niveaux de cours assez bas et des perspectives de croissance intéressantes. De ce point de vue, les investisseurs n'ont que l'embarras du choix, d'autant qu'à fin 1999, pratiquement toutes les valeurs cotées auront subi de sérieux revers, avec des cours qui se sont fortement effrités... D.W. Une Atonie Collective Pour la deuxième semaine consécutive, l'Indice Général de la Bourse de Casablanca a enregistré une variation négative de 0,6%, ramenant la performance annuelle à -0,38%, soit 774,165 points. Sur un marché sans relief, où le yo-yo semble être le jeu favori de l'Indice, aucun signe tangible ne laisse présager une reprise imminente, d'autant que les grandes capitalisations sont manifestement discrètes en ce début d'année. Les analystes restent cependant optimistes...