* La PME de l'Oriental est appelée à tirer profit des divers outils de financement et d'accompagnement qui lui sont proposés. * La région s'attend à plus de fluidité dans l'exécution des programmes. * Le capital de la région pourrait s'amplifier à hauteur de 6 milliards de DH. Le premier Forum régional de la PME de l'Oriental marocain sest tenu récemment à Oujda. Cette première rencontre était organisée à l'initiative de la Commission PME-CGEM, du Groupe Banques Populaires et de l'Agence de l'Oriental. L'objectif, comme l'a souligné Mohamed Mbarki, DG de l'Agence de l'Oriental, est «de promouvoir le rôle de la PME dans le développement régional dans le cadre de la dynamique impulsée par l'INDH». Il faut dire que la région s'attend à un important élan après que la nuée d'investisseurs étrangers et nationaux se soit confirmée. Le premier Forum régional de la PME de l'Oriental a évoqué aussi des opportunités qui existent pour le tissu des PME d'accéder au marché espagnol. L'exemple du «Projet Al Menara» a été cité comme référence, fruit d'une coopération entre la Chambre de commerce d'Andalousie et des Chambres de commerce de l'Oriental. Les potentialités de la région sont aussi encourageantes ; même si le problème de la contrebande reste un aléa structurel qui rétrécit le champ des secteurs concernés par les projets en cours ou ceux envisagés à court terme. Au sujet de la problématique de financement des PME structurées, le Fonds d'investissement de l'Oriental a été doté de 300 millions de DH et s'est vu assigner comme mission «d'appuyer la mise à niveau des entreprises et conquérir de nouveaux marchés», comme l'a souligné le DG de l'Agence de l'Oriental ; en vue de permettre aux PME d'avoir une meilleure compétitivité. Créé en avril 2005, ce Fonds risque de remplir imparfaitement ses missions si les partenaires publics et privés qui l'alimentent se cantonnent dans l'expectative. La région a tous les atouts pour l'émergence d'un pôle économique d'excellence, et c'est la fluidité de l'exécution des programmes qui conditionnera la modernisation souhaitée de l'acte d'investir. Les secteurs d'activité visés excluent le négoce, la promotion immobilière, le commerce du détail et les services financiers. Ceci pour pouvoir créer un tissu d'entreprises mixtes autour de grands projets. Il reste à souligner que le montage de ce nouveau dispositif de financement se veut aussi un outil d'accompagnement. Quelques estimations révèlent que la région de l'Oriental pourrait multiplier son capital à hauteur de 6 milliards de DH.