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Aïd El Kebir pour les étrangers au Maroc : Chacun y va du sien
Publié dans Finances news le 20 - 12 - 2007

* Mariée à un Marocain, Natacha, ressortissante russe, s’applique aux tâches qu’engendre la fête, en y apportant sa touche personnelle.
* Bachir, ressortissant sénégalais, sacrifie à la marocaine, estimant que le rituel est le même dans le monde musulman.
Période de retrouvailles, de bons moments passés en famille, la fête du sacrifice a un autre goût pour les étrangers vivant au Maroc. Certains la célèbrent à la marocaine, d’autres y apportent une touche de leur pays d’origine.
C’est le cas de Natacha Abdelmajid, mariée à un pharmacien marocain rencontré en Russie durant ses études de pharmacie.
«Mes premières années au Maroc, la célébration du sacrifice rimait avec étrange. Je le passais chez ma belle-famille et je ne faisais qu’observer les rituels pratiqués», explique-t-elle.
Mais du haut de ses 10 ans au Maroc, et avec désormais une famille composée de trois enfants, Natacha a mis la main à la pâte.
«Avec ma belle sœur, nous procédons aux préparatifs ensemble. Je suis même partie au souk avec mon mari pour acheter le mouton destiné au sacrifice», explique-t-elle.
Mais si le rituel du sacrifice se fait à la marocaine, la cuisine elle, est plutôt russe.
«Le premier jour, je cuisine les tripes de mouton à la marocaine, mais tout le reste, je le conjugue en Russe. Je prépare notamment le chachlik de mouton, un repas dont il faut longuement laisser mariner la viande avant de la griller. C’est un plat qu’il faut démarrer tôt le matin pour le manger à midi, sinon, le commencer en début d’après-midi pour le servir le soir», ajoute-t-elle. Ses recettes connaissent un grand succès auprès de sa famille et amis marocains.
Au lieu du Boulefef, elle prépare le Shashlick, des brochettes russes qu’il faut laisser mariner pendant 12 h avant la cuisson. Et puis le fameux pot-au-feu à la russe, un gigot aux choux et aux carottes. Une sorte de tanjia à la russe.
«Ce qui manque à la table c’est la vodka, mais on remplace cela par un thé marocain», ajoute-t-elle avec un petit sourire malicieux.
En contrepartie, son mari s’implique sérieusement dans les préparatifs de la Saint-Sylvestre. «J’estime important que mes enfants s’imprègnent de la culture de leur maman», conclut-elle.
Si Natacha met sa touche personnelle durant l’Aïd, Bachir Thiam, journaliste, lui, célèbre la fête à la Marocaine. «Pour la simple raison que je suis marié à une Marocaine. Les femmes en général ont plus de poids en matière de tradition que les hommes et imposent leur façon de faire. Il y a également un élément important à souligner : la célébration et le rituel sont les mêmes dans le monde musulman», estime-t-il.
Il ajoute que la communauté sénégalaise installée au Maroc ne se soustrait pas à cette règle, «L’achat de la bête du sacrifice se fait dans les mêmes souks et avec les enclos exposés dans les grandes surfaces, il est plus facile d’y dénicher un mouton puisque les prix sont affichés et qu’il n’y a pas besoin de négocier les prix», poursuit-il.
Si au Sénégal c’est le chef de famille ou le frère aîné qui procède au sacrifice du mouton, Bachir Thiam opère comme la plupart des Marocains en faisant appel aux services d’un boucher.
Il relève quand même quelques différences entre les traditions marocaine et sénégalaise : «Au Sénégal, le foie n’est pas servi en brochettes, il est grillé, coupé en morceaux et partagé entre les membres de la famille. Les Marocains préfèrent le servir en brochettes. De même qu’il est dans l’habitude, au Sénégal, que les gens d’un même quartier se partagent le repas. La première famille qui termine de cuisiner invite tout le quartier …».
Il constate également que les Marocains ne mangent pas la chair du mouton le premier jour, mais le lendemain. Au Sénégal, la viande du mouton est cuisinée le même jour et est partagée avec la famille et les voisins.
D’ailleurs, la tradition sénégalaise veut qu’un gigot soit envoyé à la famille de l’époux et l’autre à la famille de l’épouse. Bachir applique à moitié cette tradition puisqu’un gigot est envoyé à sa belle-famille, l’autre est consommé à la maison puisque bien évidemment, il ne peut pas l’envoyer au Sénégal. Pour la préparation de plats sénégalais, les ressortissants de ce pays se rendent dans les vieilles Médinas ou dans des échoppes bien précises pour acquérir la pâte d’arachide (Tigatégué), le Cambo, ou l’huile de palme Diwtir).
Durant cette période de fête, il existe une troisième catégorie, comme un couple français qui a préféré cette année partir en France y passer le réveillon. «C’est une fête musulmane à laquelle nous prenons part quelquefois quand nous sommes invités par des amis, mais puisque cette année, comme l’année dernière, la fête coïncide avec le réveillon, nous partons en France voir la famille», explique ce couple qui, d’habitude passe les deux jours de l’Aïd à l’Oukaïmden près de Marrakech.


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