La couverture des activités royales : Une performance médiocre nuit à l'image et au prestige    Secteur tertiaire : les principaux points de la note du HCP    Karim Zidane présente à la CGEM son plan pour stimuler l'investissement privé    Fouzi Lekjaa réélu au conseil de la FIFA et au Comex de la CAF    Les prévisions du mercredi 12 mars    Chambre des représentants : la commission de la justice et de la législation examine le projet de loi sur la procédure pénale    Amina Bouayach élue présidente de l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme    Cours des devises du mercredi 12 mars 2025    Guir-Ziz-Rheris: Les barrages affichent un taux de remplissage de 53% au 11 mars    Le Maroc prolonge le contrôle des exportations de cuivre jaune jusqu'en 2026    Agadir : un marché de 44,07 millions de dirhams attribué pour l'aménagement du parc métropolitain de Tikiouine    Cameroun. L'économie tirée par la consommation des ménages    La guerre commerciale avec les Etats-Unis nuit à près des deux tiers des PME canadiennes    Rachida Dati : L'insoumise de la République, entre héritage et pouvoir    Bruxelles annonce des taxes « proportionnées » sur des produits américains dès avril    Relations sécuritaires entre Paris et Alger : une coopération réduite à sa plus simple expression, selon la DGSI française    L'Ethiopie lance sa première usine de drones    Leila Benali souligne à Houston le rôle clé du Maroc comme corridor reliant l'Europe, l'Afrique et le bassin atlantique    Terrorisme. La Somalie renforce le contrôle de ses frontières    Accidents de la circulation: 15 morts et 2.461 blessés en périmètre urbain durant la semaine dernière    Les températures attendues ce mercredi 12 mars 2025    Digitalisation des commerçants : le ministère de l'Industrie et du commerce et le groupe Attijariwafa Bank s'allient    *Le Maroc porté à la présidence de l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme*    SM le Roi, Amir Al Mouminine, se recueille sur la tombe de Feu SM le Roi Mohammed V [Vidéo]    Système de la santé: Le Chef du gouvernement préside une réunion de suivi    Disparition de deux enfants marocains lors d'une tentative de passage vers Ceuta    La France interdit à 801 responsables algériens d'entrer sur son territoire    France : Marion Maréchal mise en examen pour diffamation contre une ONG musulmane    Washington : Discussions entre le Maroc et un représentant de l'administration Trump    Manchester United enterre Old Trafford pour un nouveau stade de 100.000 places    Estados Unidos: Conversaciones entre Marruecos y la administración Trump    Débat autour du concept de liberté dans les contextes arabe et occidental    Soutien à l'édition et au livre : ouverture des candidatures pour l'année 2025    Prévisions Météo. De nouvelles pluies arrivent cette semaine accompagnées d'une baisse des températures    CAF : Le Président en réunion avec les Unions régionales et le Comex avant l'AGE de mercredi    Foot égyptien: Menace sur le derby Ahly-Zamalek prévu ce soir    «Basmat al-Tourath» : Le Maroc en animation, une histoire qui bouge !    Célébration de la journée mondiale du théâtre: un programme national couvrant les différentes régions du Royaume    El Jadida : Quand Kabour illumine la nuit des jeunes filles rurales à Ouled Hamdane !    Brahim Diaz, ambassadeur de "Orange Koora Talents"    Darmanin « remercie énormément les services marocains » pour leur contribution à « la sécurité de la France » [Vidéo]    Morocco and Algeria see sharp decline in arms imports, SIPRI report    Botola D1/ 24: Le Raja s'offre le CODM à Meknès !    Regreso de las lluvias en todo Marruecos tras un invierno con déficit    La Commune de Casablanca refuse la cession du Complexe Mohammed V et réaffirme sa propriété    Amérique latine : Des habitudes culinaires nord-africaines et arabes héritées d'Al-Andalus    Maroc-France : accompagnement de neuf start-up marocaines du jeu vidéo    Dubaï : Les designers Hicham Lahlou et Cheick Diallo signent une œuvre d'exception    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



AGROECOLOGIE : Un potentiel confirmé pour le Maroc
Publié dans Finances news le 14 - 11 - 2016

Compte tenu de sa diversité géographique et naturelle, le Maroc dispose de réels atouts en matière d'agroécologie.
Les produits bios, qui intéressent de plus en plus de Marocains, offrent également un potentiel important à l'export.
Face à la dégradation progressive de l'environnement et à la prolifération de pathologies, les produits bios ont de plus en plus la cote auprès des consommateurs. Certains avancent la fibre écologique, d'autres leur faible teneur en produits chimiques issus des pesticides et des insecticides. C'est une activité qui reste peu développée, mais le Maroc dispose de plusieurs atouts pour en faire une véritable opportunité.
Plusieurs éléments concourent en faveur du Royaume, comme la diversité naturelle et géographique du territoire. Le niveau d'ensoleillement soutenu durant l'année est aussi un avantage de taille. «Les produits bios ont un coût de production élevé, ce qui explique que leur prix n'est pas à la portée des bourses de tous les consommateurs. C'est une niche qui peut être développée localement, mais c'est au niveau de l'export que s'offrent les meilleures opportunités aux exploitants, car les coûts de production sont compétitifs par rapport à ce qui existe dans les pays développés. Il faut préciser que le Royaume dispose déjà d'une plateforme d'exportation adéquate, notamment dans les zones appliquant des normes non tarifaires et autres exigences de traçabilité. Les produits bios sont très sollicités dans certains marchés, comme l'Union européenne ou les Etats-Unis, avec lesquels le Maroc a signé des accords de libre-échange. Ils assurent une marge bénéficiaire conséquente malgré les investissements alloués. Tous les ingrédients sont donc réunis pour développer cette filière», explique Mohamed Amrani, professeur d'économie, avant d'ajouter que «cette filière nécessite un savoir-faire dont ne dispose pas une bonne partie des fellahs marocains».
En effet, les cultures durables impliquent nécessairement une gestion rationnelle des ressources hydriques, avec une utilisation des énergies renouvelables dans le pompage et l'irrigation. S'y ajoute un emploi d'engrais naturels, comme le fumier ou le compost. «Ce n'est pas facile d'assurer un bon rendement et avoir des récoltes bios répondant aux normes internationales, tout en utilisant des techniques non conventionnelles. A chaque étape de la production, il faut savoir utiliser à bon escient les produits fertilisants dans les cultures bios, qui nécessitent une forte maîtrise. Pour être compétitif, il est nécessaire de réduire les coûts de production, car le prix de l'énergie renouvelable demeure plus cher que celui des autres sources. L'utilisation inadéquate des fertilisants naturels peut avoir des effets néfastes sur les récoltes», indique Abderrahim Mouhajir, ingénieur agronome.
Chez les exploitants, on évoque d'autres contraintes qui ne sont pas liées à la production, comme le conditionnement, la commercialisation ou le marketing.
«Les produits bios sont hors de portée pour la plupart des consommateurs marocains. A titre d'exemple, les tomates «normales» sont offertes en moyenne à 5 DH le kilo, alors que les tomates bios se négocient de 10 à 15 DH/kg. Les ventes sont en forte croissance dans les marchés européens, boostées par la demande et la diminution des prix grâce au volume de production et à une économie d'échelle. Les grandes surfaces demandent de plus en plus ce genre de produits, ce qui n'est pas le cas au Maroc. Nous savons qu'il y a un potentiel à l'export, mais il est difficile d'honorer les contrats, tant en termes de quantité qu'en normes», précise Hassan Berradi, exploitant de produits bios dans la région de Benslimane.
Ces produits bios gagnent lentement du terrain. Dans certaines filières, notamment les fruits et légumes ou les produits de terroir, le Maroc peut réaliser des avancées remarquables. Plusieurs produits de terroir labellisés, comme le safran de Taliouine, l'huile d'argan d'Essaouira, le frômage de chèvre de Chefchaouen ou la clémentine de Berkane, peuvent également être certifiés bios et disposer d'une forte valeur ajoutée à l'export. Ces produits ne nécessitent pas de grandes superficies et représentent une solution idéale pour le développement inclusif, notamment pour les personnes vulnérables.
C. Jaidani
Ecotourisme
Dès l'indépendance, le Maroc a opté pour le tourisme comme activité principale aux côtés de l'agriculture. L'étendue de son littoral couvrant plus de 3.500 km avec deux façades maritimes, l'une méditerranéenne et l'autre atlantique, la diversité et la richesse de ses paysages en plus du patrimoine culturel ancestral, font que le pays possède un potentiel touristique énorme.
Contrairement à d'autres pays de la région à vocation touristique, comme l'Espagne ou la Tunisie, le Royaume n'a pas opté pour le tourisme de masse.
Les visiteurs attachent de plus en plus d'importance à l'aspect écologique. Certaines destinations ont été boycottées ou ont vu leur nombre d'arrivées reculer à cause du nonrespect de l'environnement. Et les exemples ne manquent pas.
C'est dire que l'écotourisme a de plus en plus d'adeptes. Ce sont des visiteurs qui ont une fibre écologique avancée. Ce genre d'activité consiste à privilégier les visites des réserves naturelles, les randonnées pédestres ou à dos de bêtes de somme, les aires protégées, etc. Même le mode de consommation est à connotation naturelle privilégiant les habitudes culinaires locales en l'absence de produits chimiques ou autres intrants industriels.
Dans ce sens, le Maroc présente un énorme potentiel. Une diversité naturelle qui englobe un environnement désertique mais aussi des montagnes enneigées.
Pratiquement, toutes les régions du pays sont à même d'offrir des produits qui peuvent être commercialisés permettant un développement local intégré afin de lutter contre la pauvreté et la marginalisation. Il permet également la création ou le développement d'autres activités comme l'artisanat.
L'écotourisme est devenu un des moyens de valoriser la biodiversité et l'échange culturel entre les peuples. De nombreux produits commercialisés permettent de mieux connaître cette biodiversité, tout en apprenant à mieux la protéger et à la préserver pour les générations futures.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.