L'Office lance plusieurs initiatives en marge de la COP22. Des universitaires, des partenaires et plusieurs acteurs sont mobilisés pour apporter leur contribution. Limiter le réchauffement climatique à 2 degrès seulement est l'un des principaux enjeux de la COP22. Une ambition qui a trouvé écho également auprès de l'Office national des chemins de fer (ONCF). A l'occasion de l'organisation par le Maroc de cet événement, l'Office a annoncé un plan d'action, composé de 4 initiatives, pour contribuer à la réussite de la grand-messe mondiale du climat au Maroc. «L'objectif de ce programme est de sensibiliser l'opinion publique sur l'importance de l'environnement et la nécessité de trouver des solutions écologiques efficaces pour réduire les émissions toxiques et baisser la température de la planète», affirme Rabie Khlie, DG de l'ONCF. Au programme, figure notamment le lancement d'un train du climat dans 12 villes marocaines, une exposition itinérante ouverte au public, avec un large créneau dédié aux écoliers (20 octobre au 18 novembre), et l'organisation des premières Assises de la mobilité durable au Maroc le 3 novembre à Casablanca. Il est question aussi de renforcer l'image de l'Office dans le volet de la Responsabilité sociétale et environnementale (RSE) de l'entreprise (ISO 50001... Il est à souligner que l'ONCF s'engage à augmenter la capacité de ses trains en programmant des dessertes charters de Casablanca vers Marrakech au profit des participants à la COP22. A noter que ce plan d'action a été mis en place en collaboration avec des partenaires académiques, l'Université Mohammed V de Rabat, l'Université internationale de Rabat, ainsi que plusieurs écoles d'ingénieurs. Pour rappel, l'ONCF en tant que leader national de la mobilité, renforce son statut de mode de transport naturellement propre, à travers la mise en œuvre d'une politique volontariste de performance énergétique axée sur deux actions majeures, à savoir la réalisation de son bilan carbonne pour l'année 2015, avec l'engagement de réduction de 10% de ses émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2020. La deuxième action vise à mettre en place un système de management de l'énergie selon la norme ISO 50001.