L'opinion publique, et le gouvernement en premier, s'émeuvent des propos outranciers tenus par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, sur la question du Sahara marocain lors de sa récente visite dans la région. Bien plus que des dérapages verbaux, ses déclarations sont carrément une insulte au peuple marocain qui porte fièrement en bandoulière la préservation de son intégrité territoriale. Ban Ki-moon a outrepassé ses prérogatives qui lui imposent retenue, discernement et neutralité. Ban Ki-moon «s'est départi de sa neutralité, de son objectivité et de son impartialité, affichant ouvertement une indulgence coupable avec un Etat fantoche, dépourvu de tous les attributs, sans territoire, ni population, ni drapeau reconnu» : c'est la réaction prompte et appropriée du Royaume du Maroc face à une telle offense, surtout quand elle émane d'une personnalité censée jouer un rôle de médiateur dans ce conflit artificiel entretenu par les ennemis du Royaume. Mais que s'est-il passé dans la tête du SG de l'ONU ? Soit il commence à devenir sénile, soit il dévoile au grand jour une véritable tare : sa méconnaissance profonde du dossier du Sahara marocain. Et, dans les deux cas, c'est éminemment grave. «Tel père, tel fils», l'expression sied bien aux deux personnages que sont Ban Ki-moon et Christopher Ross. Vous souvenez-vous de ce dernier ? Rappelez-vous, en 2012, le Maroc a retiré sa confiance à l'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara. Motifs : manque d'objectivité, de diligence et de célérité, et partialité à peine voilée pour satisfaire l'ego et les ambitions loufoques des instigateurs de ce conflit artificiel, notamment le fantomatique polisario et le voisin algérien, toujours englués dans leur mauvaise foi légendaire et leurs manigances obstructionnistes. L'ADN ne ment. Aujourd'hui, ce sont les mêmes griefs qui sont adressés au SG de l'ONU. Ils ont tous les deux transgressé les codes de conduite tracés par l'ONU à travers leurs prises de position tendancieuses. Mais nous les rassurons sur une chose : nul besoin de donner des espoirs utopiques aux ennemis jurés de la Nation. Le Maroc est un et indivisible et se dressera farouchement devant quiconque tentera de porter atteinte à son intégrité territoriale.