Face aux défis climatiques qui menacent la planète, la communauté internationale se mobilise pour trouver des solutions au phénomène du changement climatique qui ne fait que s'amplifier. Mais pour y arriver, il faut que les décideurs politiques se mettent d'accord et trouvent un terrain d'entente pour aboutir à un consensus, ce qui n'est pas évident. Plusieurs conférences et congrès sont prévus, dans les prochains mois, pour rassembler ces ordonnateurs dont dépend l'avenir de l'humanité. Parmi ces rendez-vous importants, le Congrès mondial de la nature de l'Union internationale de la conservation de la nature (UICN), qui se tiendra dans une année à Honolulu, à Hawai. Ce forum de dialogue et de décisions, le plus grand et le plus inclusif dans le domaine de l'environnement, revêt une importance particulière, puisqu'il définira la voie à suivre pour la conservation de la nature dans les années à venir. En marge des préparatifs de cet événement dont le thème choisi est «La planète à la croisée des chemins», l'UICN-Med de Malaga a organisé récemment en Egypte un Forum régional pour les pays de l'Afrique du Nord. Il ressort de cette rencontre que le mode de vie que nous menons, nous mènera droit au mur. Inger Andersen, la Directrice générale de l'UICN, a déclaré que la voie que nous choisirons aujourd'hui sera décisive dès lors qu'elle déterminera si la nature sera en mesure de continuer à assurer la survie de notre espèce au cours de notre vie et des générations futures. Face à cette situation alarmante, les pays sont appelés à se mobiliser, à redoubler d'efforts et à porter une attention encore plus importante au volet environnemental, avant qu'il ne soit trop tard. Le Maroc, à l'instar d'autres pays, a un rôle à jouer à travers la mobilisation de toutes les composantes de la société en vue de trouver un modèle de croissance susceptible de promouvoir le bien-être général, tout en renforçant et en valorisant les atouts naturels de notre planète. La communauté internationale n'a d'autre choix que de travailler main dans la main, pour la réussite de ces rendez-vous environnementaux à venir. L'oeil de l'expert ONG : Adhérez à L'UICN Pour les lecteurs et lectrices de Finances News, je dirais que l'Union internationale de la conservation de la nature (UICN) est une Organisation internationale qui regroupe des milliers d'adhérents de pratiquement tous les pays et qui se distingue par la particularité de regrouper à la fois les représentants de la société civile et des gouvernements. Si le noyau dur de sa mission est la conservation de la biodiversité, en termes d'espèces animales et végétales et d'écosystèmes, elle se préoccupe également de sa valorisation et de son intégration dans le concept de développement durable, comprenant à la fois les composantes économiques, humaines et environnementales. De ce fait, l'UICN est considérée, au niveau international, comme l'organisation incontournable pour toute décision concernant la gestion des ressources naturelles. A titre d'exemple, elle a été le principal acteur dans la rédaction de la Convention mondiale de la biodiversité par les Nations unies. Dans le cadre de la préparation du Congrès mondial qui se tiendra à Hawaï en septembre 2016, le Bureau méditerranéen (UICN-Med de Malaga) a organisé au Caire, au début de ce mois d'octobre, un Forum régional pour les pays d'Afrique du Nord. Le Maroc y a été représenté par le Comité national qui regroupe une dizaine de membres et qui est piloté par le représentant du Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification. Compte tenu de l'importance du rôle de l'UICN dans le monde et dans notre région, j'estime de mon devoir de contribuer à la diffusion des conclusions qui se dégagent de cette importante rencontre. Pour être bref, je les résume en trois idées développées par les principaux intervenants. Le président de l'UICN a souligné que la situation actuelle requiert que chacun prenne ses «responsabilités»; la Directrice générale de l'UICN a qualifié la situation dans la Méditerranée «d'alarmante»; le ministre égyptien de l'Environnement a signalé que les décisions politiques en matière d'environnement sont «difficiles» à prendre. Je retiens de ces conclusions que, conformément à notre nouvelle Constitution, qui fait du développement durable et de la protection de l'environnement un droit de tous les citoyens, toutes les parties prenantes, gouvernement, corps élus, secteur privé et ONG, doivent se mobiliser pour gérer durablement nos ressources naturelles. Cette mobilisation s'impose d'autant plus que le Maroc abritera à la fin de l'année prochaine la COP22 (Conférence mondiale pour le climat). Le renforcement de l'adhésion de nouveaux membres à l'UICN peut contribuer largement à faciliter cette mobilisation et à améliorer la performance des actions entreprises. Les adhérents peuvent notamment se faire élire au Conseil d'administration et dans les 6 commissions thématiques qui constituent le pivot des activités entreprises. Les portes de l'UICN sont également ouvertes aux experts de la biodiversité qui souhaitent contribuer à ce titre. Conseils pratiques Gestion des déchets : Ce qu'il faut faire Pour les entreprises désirant réduire leurs déchets, voici quelques démarches préalables à la gestion des déchets. Tout d'abord, il faut identifier les déchets générés par l'entreprise (déchets dangereux ou non, déchets d'atelier ou de bureau, déchets recyclables...). Un recensement des produits et matières utilisés par l'établissement facilite cet état des lieux préalable. Ce recensement permettra d'orienter l'entreprise vers un objectif opérationnel, à savoir l'élaboration d'un plan d'action. La seconde étape consiste à s'informer des règles, des techniques et des possibilités locales d'élimination et de recyclage des déchets ainsi que des contraintes réglementaires. La troisième phase et pas des moindres, a trait à la sensibilisation du personnel à la gestion des déchets et aux enjeux du développement durable et propre, aussi bien pour l'entreprise que pour le pays et la planète. L'implication du personnel de l'entreprise est indispensable pour réduire et mieux gérer les déchets. En outre, il doit être formé et informé sur les actions à mettre en oeuvre ainsi que les comportements néfastes à prohiber. Il doit également être sensibilisé aux coûts, tant économique qu'écologique, du traitement des déchets.