Au terme de l'année 2014, le nombre de véhi-cules vendus a atteint 122.081 unités. Il est en hausse de 1,09% comparativement avec 2013. Malgré une conjoncture dif-ficile, le marché a profité de l'or-ganisation de l'Auto Expo en mai 2014 et aussi des promotions de fin d'année. Par segment, l'activité des voi-tures particulières qui repré-sentent près de 90% des ventes, a enregistré 109.670 immatri-culations en hausse de 1,37%. Alors que le segment de l'utilitaire léger ou le VUL affiche 12.411 unités écoulées en baisse de 1,33%. En effet, au cours du mois de décembre dernier, le marché a enregistré une hausse de 22%, ce qui représente une exception pour cette période de l'année. Généralement, c'est la même tendance qui anime les ventes : le low cost et le premium boostent le marché. Les résultats sont mitigés pour le medium destiné à la classe moyenne. Ce segment affiche des résultats mitigés selon les marques et les modèles. Dans le top-ten des ventes, Dacia s'adjuge largement la tête du classement avec 32.711 imma-triculations soit une croissance de 10,12%. La marque a séduit un grand nombre d'acquéreurs, surtout ceux qui ont un budget contenu. Le lancement de la nou-velle gamme bien équipée lui a donné une nouvelle impulsion. En seconde position et comme à l'accoutumée, on trouve Renault qui a vendu 10.176 voitures, mais en baisse de 31,87%. En véritable challenger, Ford est troisième avec 9.846 véhi-cules écoulés, soit une hausse de 6,18%. La marque a profité de l'élargissement du réseau et d'une offre-produit compétitive et de qualité comparativement avec la concurrence, notamment les modèles Fiesta, Focus et Kuga. Peugeot occupe la quatrième place avec un volume de 8.205 voitures cédées, mais reste sur une baisse de 8,48%. La cin-quième place revient à Hyundai à 7.789 véhicules, en baisse de 5,7%. Fiat a réalisé une belle performance au cours de 2014, avec un volume de ventes de 7.549, soit une progression de 26,58%. La marque italienne a réalisé cette percée en étof-fant son offre et en élargis-sant son circuit de distribution. Volkswagen se positionne à la septième place, écoulant 6.339 unités et marquant une augmen-tation de 9,94%. Le lancement de nouveaux modèles, une agres-sivité commerciale et des offres promotionnelles expliquent cette évolution. La huitième place est occupée par Citroën qui a tota-lisé 5.013 immatriculations, en baisse de 7,59%. Toyota est neuvième, affichant un volume de ventes de 3.405 unités, en hausse de 69,57%, soit la meilleure performance du top-ten. La marque nippone a pu regagner du terrain grâce à la révision à la baisse de sa grille tarifaire et le lancement d'une nouvelle gamme. Nissan regagne le peloton avec 2.550 voitures écoulées, mais consent une baisse de 19%. Son pas-sage dans le giron d'Auto Hall devrait lui donner une nouvelle impulsion. Dans le segment de l'utilitaire, les japonaises restent en tête, même si leurs ventes sont en baisse. Toyota a écoulé 1.733 véhicules, soit un recul de 4,99% et Mitsubishi 1.693 unités en baisse, elle aussi, de 18,68%. Les deux marques ont été impac-tées par la contreperformance de la catégorie des pick-up qui est dépendante des résultats de la campagne agricole. Fiat présente toujours une bonne forme grâce à Doblo et Ducati. Elle affiche un volume de 1.476 véhicules, en hausse de 45,71%. Ford a, à son actif, 1.348 immatriculations, en progression de 30,62%. Renault a vendu 1.299 unités, mais reste sur une baisse de 24,21%. Le segment premium carbure ! Le segment premium, fortement dominé par les germaniques, affiche des performances remarquables. C'est la tranche tarifaire entre 400.000 DH et 600.000 DH qui s'adjuge la part du lion. La palme d'or revient à BMW qui a vendu 2.199 voitures, en hausse de 57,18%. Elle est suivie par Mercedes avec un volume de 1.929 immatriculations et une croissance de 8,55%. Audi a, pour sa part, cédé 1.666 unités soit une progression de 22,77%. Elle est talonnée de très près par Opel qui a cédé 1.639 véhicules en hausse de 10,74%. Land Rover continue sur lancée avec 1.532 véhicules cédés. Par ailleurs, les marques de grand luxe restent impactées par la taxation à l'instar de Jaguar avec 145 immatriculations et une régression de 40,33%. Porsche n'a pu écouler que 80 unités en baisse de 57,67%.