Un investissement de 11 Mds de DH. Golf 18 trous, campus universitaire, Data center, Poney house, station d'épuration... Casa Green Town est vendu à 95%. Construit sur une superficie de 356 hectares pour un investissement de 11 milliards de DH, Casa Green Town est un vrai «succès commercial», d'après Najib Arhila, Directeur général délégué en charge du Pôle développement et réalisation de la CGI. Le projet a été vendu à 95%. Sur les 820 villas et 400 appartements, 70% ont été livrés pour des prix allant de 1,3 MDH à 12 MDH. «Nous sommes fiers d'avoir réalisé le plus grand projet urbanistique intégré au niveau national et régional», déclare-t-il lors d'une visite de chantier organisée récemment. Le projet a mobilisé plus de 6.000 ouvriers et 100 entreprises nationales et internationales pour 40 millions d'heures de travail. La CGI a ainsi réalisé des villas et des appartements, les travaux de voierie, un pôle éducatif complet, des commerces de proximité, une clinique et un club équestre. Tout cela autour d'un golf de 93 hectares. Dessiné par l'architecte de renommée mondiale Feremy Pern, le golf dispose d'un Clubhouse dominant le paysage, offrant une vue imprenable sur les 18 trous et les lacs du parcours. D'une capacité de 8.000 étudiants, le campus universitaire du projet accueillera l'Université internationale de Casablanca mais également l'Ecole américaine pour l'éducation primaire et secondaire. Afin de connecter la ville verte à Casablanca, la CGI a créé un groupement d'intérêt économique (GIE) en partenariat avec les deux autres promoteurs présents sur le site en l'occurrence Palmeraie développement et Prestigia. Avec un budget d'un milliard de DH, le GIE a réalisé deux échangeurs routiers permettant de relier le site aux routes de Bouskoura et d'Aïn Chok, ainsi qu'un pont desservant la route de Taddart. Le projet a sa propre station d'épuration des eaux usées Pour optimiser l'utilisation des ressources en eau, notamment pour l'irrigation du golf et des espaces verts du site, la CGI a conçu un système reposant sur la récupération des eaux de pluie et le traitement des eaux usées en vue de leur réutilisation en irrigation. Le projet intègre la première station de traitement tertiaire des eaux usées de Casablanca. D'une capacité de 8.000 m3/j, la station collecte l'eau usée des communes avoisinantes, la traite et l'injecte dans le système d'irrigation. «Pour le moment, nous approvisionnons la station par les eaux usées de la commune de Deroua vu qu'elle a besoin d'un débit minimal de 4.000m3/j pour fonctionner», précise Najib Arhila.