Dans une réponse mardi à une question orale à la Chambre des représentants sur le bilan du Ramed, le ministre de la Santé a estimé que les résultats réalisés dans ce sens sont «positifs» avec 80 % des bénéficiaires ciblés par le régime, outre l'amélioration de l'accès aux soins et l'élargissement des services offerts à des soins de pointe comme les greffes d'organes. Louardi a toutefois relevé les dysfonctionnements enregistrés au niveau du système de santé relatifs notamment aux infrastructures, à l'insuffisance des ressources financières et humaines et à la gestion, mettant l'accent sur la nécessité de créer une instance indépendante chargée de la gestion du Ramed.