* 15 mois après sa création, le CRT affiche un bilan satisfaisant malgré le manque de ressources. * L'élaboration du PDRT est l'une des priorités du CRT pour établir une stratégie à même de rompre avec la réputation administrative de la ville de Rabat. * Samir Kheldouni Sahraoui reconduit à la tête du CRT et 1,5 million de DH alloués au CRT par la Direction générale des Collectivités Locales. * Une ambition de créer «Le Triangle andalou» avec Tanger et Fès pour contre-balancer les «géants du Sud», Marrakech et Agadir. Beaucoup de choses ont été faites et avec peu de moyens sur le plan touristique dans la capitale depuis la création du CRT de Rabat en novembre 2005. Depuis cette date, le CRT a consenti des efforts pour positionner la destination sur l'échiquier national. Et Samir Kheldouni Sahraoui n'en est que plus fier. Il a présenté le bilan de l'activité du CRT dont il assure la présidence lors de l'assemblée générale tenue le 15 mars et qui a été présidée par Hassan Amrani, wali de la Région. En 2005, Rabat est dans le peloton aux côtés des premières destinations marocaines. Elle est 6ème avec 551.000 nuitées juste derrière Fès. «Fès, qui retient l'intérêt de l'administration touristique depuis 40 ans, alors qu'elle n'est que 5ème, et Rabat, pour laquelle on ne dépense aucun sou depuis très longtemps est quand même dans le peloton», explique Sahraoui pour qui ce résultat est la meilleure preuve que la ville à un fort potentiel touristique qu'il faut développer davantage. Et c'est à cette tâche que s'est attelé le CRT durant son premier mandat en signant des conventions avec RAM, l'ONMT et le Conseil de la Région. L'équipe du CRT a procédé à l'élaboration de l'approche des zones d'intérêt touristique dans la région. L'un des challenges du CRT était de rompre avec l'image de Rabat en tant que capitale administrative et la positionner en tant que destination touristique. Dans ce sillage, plusieurs rencontres avec la presse et des séminaires dédiés aux professionnels ont eu lieu à Rabat même. Sur le plan international, la région a marqué sa présence, malgré les ressources limitées, dans plusieurs salons et foires du tourisme. Ce mandat s'est conclu par une action importante pour la région, celle du lancement des travaux du programme de développement régional touristique de la capitale qui devrait aboutir courant 2006. Et c'est justement l'une des priorités pour le CRT pour proposer une stratégie globale pour la Région afin de la positionner en tant que destination culturelle avec des potentialités touristiques importantes. L'ambition affichée par Samir Sahraoui est de créer un produit plus important qui permette de drainer des touristes et de leur offrir un long séjour où ils pourront visiter Rabat, Tanger et Fès. D'ailleurs, des consultations sont en cours entre les CRT de ces villes pour mettre en place ce combiné baptisé Le Triangle Andalou. Sur le plan des ressources financières, le CRT a bénéficié d'une allocation de ressources globales de 1.019.550 DH pour l'exercice 2005 dont 300.000 DH ont été versés par l'ONMT et 600.000 DH, versés en novembre 2005 par le Conseil de la Région, le reste provenant des cotisations des membres. Tous ne payent pas, bien évidemment. Seuls 123.871 DH ont été déposés au 31 décembre 2005 par le CRT. Le budget arrêté avec l'ONT pour 2006 s'élève à 1.202.500 DH. Il couvrira plusieurs actions programmées dans ce deuxième mandat qui sera également assuré par Samir Sahraoui, après avoir été reconduit à l'unanimité des voix à la tête du CRT. Lors de cette assemblée, la maquette du Site Web et le projet du Magazine d'une rive à l'autre ont été dévoilés à l'assistance. L'objectif est de communiquer par tous les moyens, notamment par la réalisation de 5 kiosques d'information. L'ONMT a d'ores et déjà donné son accord pour la réalisation d'un kiosque en 2006, selon une architecture uniforme. Le wali de la Région a annoncé lors de cette assemblée qu'une allocation prochaine de 1,5 million de DH par la Direction Générale des Collectivités Locales sera destinée à financer le fonctionnement du CRT de Rabat. Toutes ces actions, et bien d'autres, visent à ce que Rabat atteigne à moyen terme une capacité de 10.000 lits et qu'elle puisse accueillir 640.000 touristes et réaliser un million de nuitées.