La Fondation Attijariwafa bank, en partenariat avec l'Association Care International Maroc, a officiellement lancé le projet d'appui à l'éducation préscolaire à Sidi Moumen. Etalé sur 3 ans, le projet porte sur l'accompagnement de 40 écoles (publiques et privées), de 2.000 enfants de 3 à 6 ans et de près de 2.000 parents qui bénéficieront de formation. La Fondation Attijariwafa bank réaffirme son engagement d'appui et de soutien à l'un des piliers de la société, à savoir l'éducation. En effet, cette Fondation, en partenariat avec l'association Care International Maroc, a annoncé, vendredi 20 janvier lors d'une cérémonie, le lancement officiel du projet d'appui à l'éducation préscolaire à Sidi Moumen et ce, en présence de Mohamed El Kettani, président du Groupe, Khalid Safir, Wali du Grand Casablanca, Khadija Benchouikh, directrice de l'Académie de l'Education nationale du Grand Casablanca, et bien d'autres personnalités. Truffé de bidonvilles et de constructions précaires, ce quartier est considéré comme l'un des plus pauvres et des plus défavorisés de la ville blanche, avec une très forte croissance démographique. «Nous avons eu, mes collègues et moi, le déclic lorsque nous avons visité une baraque-garderie à Sidi Moumen de 30 à 40 m2 dans un état lamentable, sans aération, sans aucun équipement scolaire et où étaient entassés environ 60 enfants en bas âge», témoigne Mohamed El Kettani, président du groupe Attijariwafa bank. C'est à partir de ce constat amer que le groupe s'est mobilisé avec tous ses partenaires pour la mise en œuvre de ce projet pilote étalé sur 3 ans et qui porte sur l'accompagnement de 40 écoles (publiques et privées), 2.000 enfants de 3 à 6 ans et près de 2.000 parents qui bénéficieront de formation. L'objectif étant de réduire les abandons scolaires, d'augmenter les chances de réussite et surtout assurer à ces enfants une éducation préscolaire digne. 12 écoles publiques et privées ont été accompagnées dans la première phase du projet qui a démarré en janvier 2013. Un corps enseignant formé, une nouvelle approche pédagogique, des espaces réaménagés répondant aux normes, c'est dans ces nouvelles conditions que les enfants de ces écoles ont entamé l'année scolaire 2013. Un hommage a été rendu aux formateurs et formatrices ayant participé à ce projet dont les prochaines phases seront consacrées au suivi des premières écoles bénéficiaires et à la préparation de la mise en œuvre des actions pour les 28 autres restantes. Rappelons que ce projet de restructuration de l'éducation préscolaire n'est que la brique manquante du programme d'éducation de la Fondation qui œuvre depuis de longues années à tous les niveaux à savoir le primaire, le secondaire, le supérieur ainsi que les classes préparatoires. «Ce projet va réussir grâce à une belle alchimie entre les autorités locales, les élus locaux, l'Education nationale, l'ONG et le secteur privé», précise le président d'Attijariwafa bank. Et d'ajouter que cette contribution modeste de la Fondation n'est qu'une goutte d'eau dans un océan de besoins, car le déficit est énorme. En d'autres termes, il faut que toutes les composantes de la société (gouvernement, secteur privé, ONG, société civile, parents d'élèves...) se mobilisent pour tirer vers le haut ce secteur très sensible et fondamental pour les générations futures.