La Fondation TGCC se donne pour vocation de vivifier la création contemporaine et de valoriser les jeunes pousses. Par R. K. Houdaïfa
La Fondation TGCC a toujours eu l'ambition de prêcher la bonne parole artistique parmi la jeunesse (récalcitrante ?!). C'est ainsi qu'elle changea son fusil d'épaule, en décidant de les impliquer. D'où le lancement du Prix Mustaqbal pour promouvoir la création contemporaine, auquel Syham Weigant, critique d'art, curatrice et éditrice indépendante, Amina Benbouchta, artiste visuel, Amine Boushaba, journaliste, Hassan Sefrioui, galeriste, et Omar Benmoussa, architecte fondateur de studio BO et co-fondateur de Interval, coopérèrent fructueusement. Une aubaine pour les artistes en herbe Pour cette 1ère édition, un seul thème a présidé aux exhibitions : «Hier – Aujourd'hui – Demain». Avons-nous eu le sentiment de prêcher dans le désert ? Loin s'en faut. Quoique les «bleus» s'y sont précipité(e)s en nombre, seuls 15 ont été retenus pour une exposition à l'espace d'art Artorium. Pas le tout-venant, mais l'art de haute qualité. Parmi eux, Khadija El Abyad, Khadija Jayi et Amina Azreg ont reçu une dotation en numéraire de 35.000, 25.000 et 10.000 DH respectivement. En d'autres termes, elles sont les lauréates de cette année. Aussi bien que ces heureuses élues auront droit à un solo-show, avec édition d'une publication en marge de l'édition 2022 du Prix Mustaqbal, elles seront invitées en Résidence d'Artistes au Jardin Rouge à Marrakech – avec l'appui de la Fondation Montresso*, mais également à des rencontres avec des acteurs culturels pour parfaire leurs démarches. Décidément, le projet est généreux, au sens plein du terme : «Un tremplin pour l'Avenir», estime Meryem Bouzoubaa, présidente de la Fondation TGCC.