Aziz Rabbah, ministre de l'Energie, des Mines et de l'Environnement, a pris part jeudi à une réunion ministérielle virtuelle, co-organisée par le gouvernement japonais et le secrétariat exécutif de la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique, sous le thème: «Relance durable et résiliente dans le contexte de la COVID-19». Cette réunion de haut niveau a connu, entre autres, la participation de António Guterres, secrétaire général des Nations Unies, Abe Shinzo, Premier ministre du Japon, et une trentaine de ministres et représentants d'acteurs non étatiques internationaux. «L'objectif de cet événement était de lancer une plateforme en ligne qui se veut un hub des bonnes pratiques en termes de politiques et actions climatiques et environnementales à la suite de la Covid-19», renseigne le communiqué du Département dirigé par Rabbah. Ce dernier a indiqué que le processus du plan de relance doit être entrepris aux niveaux régional, national et international, tout en veillant à leur interconnexion, en se basant notamment sur un nouveau système de coopération et de partenariat international. Le ministre n'a pas manqué de rappeler que le Maroc est déterminé à faire face au changement climatique et aux impacts de la Covid-19, en repensant l'ensemble du modèle de développement et en redéfinissant les plans et programmes sectoriels. Et ce, notamment en matière d'énergie propre, y compris l'hydrogène vert, l'industrie, la santé, l'éducation, la mobilité, l'agriculture et le développement des territoires. Notons enfin qu'au terme de l'événement, l'ensemble des pays participants ont soutenu l'initiative japonaise et ont mis l'accent, entre autres, sur l'impératif d'inscrire l'urgence climatique, l'investissement dans les infrastructures vertes, la décentralisation et la décarbonisation des économies dans les futurs plans de relance.