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Petites et moyennes entreprises
Publié dans Finances news le 31 - 08 - 2005

Initialement fixées les 22 et 23 septembre 2005, les troisièmes assises des PME ont été reportées aux 10 et 11 novembre. Le communiqué émanant de la Fédération des PME du Maroc précise que des «priorités gouvernementales» ont conduit à reporter ce rendez-vous. Un rendez-vous qui permettra, entre autres, de débattre, encore une fois, de l’éternel problème de l’accès aux financements.
Ayant comme thème «la PME marocaine dans l’espace afro-méditerranéen», les troisièmes assises des PME interviennent à un moment où la capacité de croissance de ces unités est confrontée à un réel danger concurrentiel. Face à la tombée progressive des barrières protectionnistes étatiques, le soutien «classique» apporté aux PME marocaines risque de devenir sans effet pratique. Pour Hammad Kassal, président de la FMPME, «les gouvernements devraient aider, conseiller et protéger, dans la mesure du possible, les intérêts de la petite entreprise en lui facilitant l’accès aux marchés publics, à la sous-traitance, à la formation et au financement».
Pour le président de la FMPME, les deuxièmes assises de la PME, tenues en 2004, ont démontré par la même occasion la fragilité de la PME marocaine face aux nouveaux défis de la globalisation. Les instruments mis jusqu’à présent à la disposition des PME marocaines n’ont pas abouti. Ils pèchent d’abord par leur caractère «fragmentaire» en laissant une bonne partie de notre tissu industriel en dehors de la course de la mise à niveau.
L’informel reste également un sérieux facteur de blocage pour une bonne partie des PME marocaines. Il faut remarquer aussi que la majeure partie des analystes est convaincue que les PME sont pratiquement toujours dans l’expectative.
D’un autre point de vue, outre l’absence de garantie liée aux risques de change, les lignes de financement étrangères, très nombreuses, exigent des procédures de déblocage des fonds assez contraignantes.
Pour sa part, le Fonds marocain de mise à niveau n’a été utilisé jusqu’à présent qu’à hauteur de 10%, alors qu’il a été doté d’un montant de 400 millions de DH et garanti par l’Etat.
Ceci est d’autant plus remarquable que la notion de «bonne gouvernance» a longtemps été désignée comme la clé qui devait permettre le maintien de la compétitivité des entreprises marocaines.
Le Maroc paraît avoir plus que jamais besoin de développer les PME. Au mois de juillet, elles ont saisi le Premier ministre du problème du recouvrement. 16 propositions ont été formulées pour modifier la loi de la concurrence en imposant une limite au délai de paiement et uniformiser les effets de commerce. Les petites et moyennes entreprises estiment très long le délai de paiement de 120 jours entre la réception de la marchandise et le paiement.
Un amendement juridique de la loi sur la concurrence serait susceptible d’imposer un délai plus court pour le paiement des transactions. Au-delà de cet aspect juridique, les demandes des PME marocaines tiennent aussi à une augmentation des potentialités d’investissement pour le Maroc. Sur ce point, l’implication du capital européen et étranger reste très faible. C’est dire que, sur ce registre, la balle est encore une fois dans le camp des pouvoirs publics.


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