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Audiovisuel
Publié dans Finances news le 03 - 02 - 2005

Le ministre de la Communication, Nabil Benabdallah, a été invité, le 27 janvier à Casablanca, à une conférence autour du thème «La place du secteur privé dans le nouveau paysage audiovisuel marocain». Initiée par la CGEM et l’ASESA, cette rencontre a été l’occasion de se pencher sur l’essor d’une véritable économie de l’audiovisuel à la lumière de la nouvelle loi 77-03 sur la communication audiovisuelle.
La conférence, organisée par la Confédération Générale des Entreprises du Maroc et l’Association des Entreprises du Secteur de l’Audiovisuel, avait pour thème principal la place du secteur privé dans le nouveau paysage audiovisuel marocain. Vu l’importance d’un tel sujet, cette rencontre a connu la présence de plusieurs cadres du ministère de la Communication, des directeurs généraux de la RTM et 2M, ainsi que de nombreuses personnalités du monde des médias et de l'industrie audiovisuelle.
Un interlocuteur crédible
Hassan Chami, président de la CGEM, était le premier à intervenir pour aborder l’importance de l’audiovisuel en tant que secteur économique stratégique, indiquant à l’occasion que la nouvelle loi sur l'audiovisuel constitue une avancée extraordinaire pouvant permettre au Maroc de franchir un pas important dans ce domaine. Après avoir mis en exergue l'importance du partenariat public-privé pour l'essor d'une véritable économie nationale de l'audiovisuel, le patron de la CGEM a annoncé que son organisme s'engage à mettre en place, dans les prochains jours, une Fédération qui regroupera l'ensemble des intervenants dans le secteur. Ladite fédération permettra d’avoir une appréciation réelle du paysage audiovisuel national et, par conséquent, de disposer d'un interlocuteur valable pour les administrations publiques.
Le ministre de la Communication, Nabil Benabdallah a, pour sa part, relaté les grandes lignes de la nouvelle loi et les perspectives de développement du secteur privé.
Il a fait remarquer que cette nouvelle loi met fin au monopole de l'Etat sur les moyens de communication audiovisuelle. En effet, celle-ci permet d'instaurer un nouveau régime de l'audiovisuel dans le pays, en déterminant les conditions de création des chaînes de télévision ou de radio à travers le système de la licence ou de l'autorisation sous condition, et bien sûr, de respecter le cahier des charges établi par la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), habilitée à délivrer ces licences et ces autorisations d'exploitation.
Benabdallah a annoncé que le texte de loi 77-03 sera publié au Bulletin Officiel le 3 février 2005. En attendant, la HACA aura traité les 130 dossiers présentés pour l’obtention d’une licence de station radio ou télévision.
Cette nouvelle loi définit également les conditions de la composition des sociétés anonymes qui vont désormais intervenir dans le secteur. Elle précise, notamment, le rôle du secteur public tout en instaurant une nouveauté de taille, à savoir la transformation de la RTM en Société Nationale de Radio et de Télévision. Un tel statut permettra à celle-ci de jouer son rôle de leader dans le domaine.
Public vs privé
Le ministre a, par la même occasion, rappelé les grandes actions de son département. Selon lui, lesdites actions visent à assurer un développement soutenu de la production audiovisuelle nationale, la mise en place de mécanismes pour sa promotion et l'émergence d'une véritable industrie de la production nationale. Nabil Benabdallah a expliqué ensuite la philosophie et la volonté politique sous-jacentes à «l’une des plus grandes réformes que le pays a entamées», avant de se pencher sur son côté juridique afin d’éviter tout monopole ou concentration de médias.
Le volet juridique en question expliquera les rapports avec la HACA et sa mission, les conditions d’attribution des licences et des autorisations, afin de clarifier certains points rendus confus par certains journaux.
Il a assuré que la concurrence entre les services publics et le privé sera saine afin de parvenir à développer une véritable industrie marocaine de l’audiovisuel.
L’Etat continuera à subventionner 2M alors que la RTM deviendra une société nationale publique. La première aura 6 mois pour définir son cahier des charges, tandis que la seconde bénéficiera de 24 mois.
Toutefois, même si le secteur privé ne sera pas subventionné, des formules pourraient être trouvées afin d’aider la production d’émissions qui s’inscrivent dans le cadre du service public.
Un partenariat avec les secteurs concernés est, de ce fait, indispensable pour trouver les mécanismes adéquats capables de booster la production nationale, la soutenir et la développer pour qu'elle soit en mesure d'alimenter les chaînes actuelles et les chaînes privées à venir.
Mustapha Mellouk, président de l'ASESA-CGEM a, quant à lui, focalisé son intervention sur les ambitions de son association. Ces ambitions concernent l'émergence d'un secteur privé structuré, à fort potentiel ainsi que le développement d'une production nationale de qualité.
L'ASESA doit également initier avec les pouvoirs publics un contrat-programme pour le secteur audiovisuel, a-t-il ajouté.


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