Coface innove et met sur le marché à partir d'aujourd'hui 4 mai une nouvelle solution d'assurance-crédit. Le leitmotiv est de vaincre les problèmes d'impayés. Dans un pays comme le nôtre, souscrire à un contrat d'assurance est toujours un pas difficile à franchir. Au-delà de l'aspect économique, celui culturel et religieux dissuadent aussi bien les entreprises que les particuliers à le faire. C'est dans cette optique que Coface Maroc a innové en lançant la nouvelle solution tradeliner de gestion du risque-client. «Il s'agit d'une solution d'assurance-crédit, aujourd'hui unique au Maroc, qui s'adapte sur-mesure aux besoins spécifiques de chaque entreprise en incluant la prévention des retards de paiement, le recouvrement des créances et l'indemnisation des impayés», annonce d'emblée Frédéric Louat, administrateur Directeur général de Coface Maroc. Disponible aujourd'hui 4 mai, cette solution, qui s'adresse aussi bien aux grandes entreprises qu'aux PME, permet de les protéger contre les impayés à la fois sur les ventes au Maroc et à l'étranger. Elle se démarque de l'assurance classique dans la mesure où c'est une solution facile à comprendre et à utiliser, modulable en fonction des besoins spécifiques de l'assuré et in fine, proposée au juste tarif. Un exercice difficile à mener pour que la tarification des options, qui jusqu'à aujourd'hui n'étaient pas assurables, ne soit pas un gouffre financier pour l'assureur. Interrogé sur son éventuel succès, F. Louat affirme que cette solution a été testée dans certains pays émergents tels que le Moyen- Orient, l'Amérique latine… et a affiché un franc succès. Pour un pays comme le Maroc, la commercialisation d'un tel produit ne peut être que porteuse d'effets positifs pour une économie qui pâtit des problèmes de paiement. Par un effet domino, le problème de paiement se propage à tous les secteurs. En guise de conclusion, malgré l'embellie économique, les tendances observées par l'assureur Coface sur son activité d'assurance-crédit montrent que les entreprises marocaines font face à une grave crise de liquidité. De cause à effet, cette crise de liquidité se transforme en des retards de paiement qui touchent toutes les catégories d'entreprises, grandes et petites. ■