■ Entre août 1997 et décembre 2010, Lydec a investi 9,9 Mds de DH, dont 5,4 financés par l'entreprise. ■ Erigé en priorité, l'assainissement liquide a représenté 35% du total des montants investis. Casablanca est la plus grande métropole du Maroc. Avec le taux d'urbanisation croissant, le développement accentué de la ville nécessite un cadre de vie adéquat qui répond aussi bien aux habitants, aux entreprises, à l'administration qu'aux associations. Pour ce faire, Lydec qui s'occupe de la gestion déléguée de l'eau, de l'électricité, de l'assainissement liquide et de l'éclairage public, s'efforce de répondre à ces attentes. Dans le cadre du séminaire annuel organisé avec la presse, la société a fait plusieurs présentations sur différents sujets. «Il est question de faire le bilan des réalisations, de discuter sur les points les plus saillants et de parler des perspectives d'avenir», a indiqué Jean-Pierre Ermenault. Le DG de Lydec a rappelé «le fort engagement de l'entreprise dans les initiatives nationales, la priorité donnée à l'environnement et les actions menées pour l'économie des ressources. Il est question de faire de Lydec une entreprise exemplaire à tous les niveaux. A cet égard, l'entreprise aspire à décrocher le label de la CGEM en matière de responsabilité sociale». Pour honorer ses engagements, Lydec a mené un vaste plan d'investissement depuis 1997. Avec des engagements financiers en hausse de 42% par rapport à 2009, Lydec poursuit son ambitieux programme dont l'objectif est d'accompagner le développement de la région du Grand Casablanca. «Entre août 1997 et décembre 2010, Lydec a investi 9,9 Mds de DH dont 5,4 financés par l'entreprise. Erigé en priorité, l'assainissement liquide a représenté 35% du total des montants investis. Ces investissements ont eu pour objectif d'améliorer le taux de desserte (extension et renforcement du réseau), de diminuer les risques de débordement en cas de précipitations et de réaliser des projets de dépollution», a expliqué Hamid El Mesbahi, Directeur des grands projets. En matière de réalisation concernant l'éclairage public, Lydec a recensé sur son Système d'Information Géographique (SIG) la totalité des points lumineux de Casablanca et Mohammedia. Chaque candélabre porte un numéro de référence qui facilite son identification et le suivi de maintenance en cas de besoin de dépannage», a expliqué Jean-Noël Bardy, DGA de Lydec. La numérisation du réseau électrique qui alimente ces points a été achevée à la mi-2011 et facilitera l'identification des candélabres impactés en cas d'anomalie ou de coupure sur le réseau. «Anticipant l'évolution urbaine et démographique de la région du Grand Casablanca à l'horizon 2017, le schéma directeur du réseau électrique Moyenne Tension a été finalisé en juin 2010 sur le périmètre de la gestion déléguée. Il prévoit le renforcement et le renouvellement du réseau Moyenne Tension et de certains ouvrages d'infrastructure. Ceci afin de répondre à l'augmentation de la demande en énergie, d'améliorer la qualité de service et de renforcer la sécurité d'alimentation», a affirmé Nicolas Barbe, Directeur technique de Lydec. Dans ce cadre, Lydec a mené en 2010 plusieurs actions, notamment le renouvellement et le renforcement du poste-source Camiran, construit dans les années 60 et situé à proximité du centre-ville. Les installations sont désormais reliées au Bureau Central de Conduite (BCC) grâce à des automates de surveillance. Au programme figure également le doublement de la puissance du poste-source Zenata pour atteindre 40 MVA et répondre à la demande de la ville nouvelle. Lydec a procédé à la pose de 50 km de câble pour le renouvellement et le renforcement du réseau Moyenne Tension à Sidi Belyout, Aïn Diab, Hay Hassani et une partie de la zone de Ferrara, Aïn Harrouda, Aïn Chock, Sbata et Sidi Moumen. ■