L'activité de la CCG a doublé après l'adoption du Plan 2009-2012. Le Maroc occupe la première place de la région MENA en matière de garanties accordées. Les objectifs de la Caisse Centrale de Garantie (CCG) et les moyens à mettre en œuvre pour les atteindre ont été à l'ordre du jour de la réunion du Conseil d'Administration de l'institution tenue, avant hier, mardi. Une des principales mesures prises lors de cette rencontre : la fixation du plafond global des engagements. Ce plafond est désormais à 5,4 Mds de DH, dont près de 1,6 Md pour l'activité en faveur des entreprises et 3,8 Mds pour les fonds de garantie relatifs au logement social. L'amélioration de l'accès au financement des entreprises et des particuliers reste la priorité de la Caisse. Pour ce faire, un plan de développement 2009-2012 a été mis en œuvre et continue de donner ses fruits. En effet, le volume de l'activité globale de la CCG a connu, en 2010, une hausse de 9%, soit l'équivalent de 4,833 Mds de DH. Quant au volume d'engagements au titre de l'activité de garantie en faveur des PME, la Caisse a agréé en 2010, au même titre que l'année qui la précède, un montant de 1.229 MDH. Il est à rappeler que grâce à cette stratégie, l'activité de la CCG a doublé par rapport à l'année 2008. De ce fait, en terme de volume de garanties accordées au PME dans la région MENA, le Maroc figure premier sur le podium. Cette évolution ne se limite pas aux garanties, d'autant que le cofinancement avec les banques a également gravi les échelons. En effet, une hausse de 55% a été constatée dans les crédits accordés. Ces derniers ont atteint, en 2010, la somme de 206 MDH. Entre garantie et crédits destinés aux particuliers, la CCG a engagé un volume total de 3.394 MDH en 2009, soit un accroissement de 13%. Lors de cette réunion, les principaux chantiers engagés par la CCG en matière de modernisation ont été débattus. Les administrateurs ont également évoqué le renforcement du cadre de partenariat avec les banques à travers la conclusion de conventions. À cela, s'ajoute l'amélioration des procédures et des modalités d'intervention des mécanismes de garantie et de cofinancement de la Caisse.