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Une conjoncture mi figue-mi raisin
Publié dans Finances news le 02 - 09 - 2004

Les résultats de l'enquête menée par le CMC auprès d'un échantillon d'entités industrielles montrent que les chefs d'entreprises n'envisagent aucune relance pour le premier semestre
de l'année en cours. Une situation imputable à des degrés différenciés aussi bien à la conjoncture internationale que nationale.
L'année en cours tire à sa fin et l'on est censé devoir analyser les effets de la conjoncture aussi bien nationale qu'internationale sur le climat des affaires.
Dans une enquête menée par le Centre Marocain de Conjoncture sur un échantillon de 156 entreprises représentatif des principales branches industrielles, les chefs d'entreprises interrogés à cet égard, jugent l'évolution de l'environnement international, ayant prévalu au cours du premier semestre 2004, négatif. En dépit de la hausse de la demande étrangère qui leur a été adressée, d'autres éléments ont contrarié cette évolution. Il s'agit essentiellement des coûts des matières premières et de l'énergie. Les mêmes opérateurs estiment, pour autant, que les autres facteurs, comme la concurrence sur les marchés extérieurs et l'ouverture de notre économie, sont sans effet sur leurs activités.
Sur le plan national, les facteurs qui ont eu une incidence défavorable sur l'évolution de l'industrie au cours du premier semestre sont la demande intérieure, l'environnement concurrentiel et l'évolution des coûts. Contrairement à l'évolution de l'environnement administratif et les relations avec les partenaires sociaux qui ont été jugés sans effet pour une large frange de la population.
Évolution des stocks et des capacités de production
Concernant les capacités de production, plus de 90 % des chefs d'entreprises ont jugé les avoir utilisées selon une cadence moyenne; 3 % ont déclaré que les capacités de production dont ils disposaient ont été utilisées pleinement et 5% ont estimé ne les utiliser que faiblement.
Les industriels marocains estiment dans l'ensemble que leurs productions exigent la détention des produits en stocks. Les secteurs où les stocks sont jugés normaux par la quasi-totalité des entrepreneurs sont ceux des boissons et tabacs, du cuir et articles en cuir, des produits des industries métallurgiques de base, du matériel de transport, des machines de bureau et de la chimie et parachimie. 93 % des chefs d'entreprises jugent la situation de l'état de stocks comme étant normale. Toutefois, si la conjoncture qui prévaut actuellement ne s'améliore pas, la situation des stocks risque de se détériorer en raison notamment de la faiblesse de la production qui risque de pâtir davantage pour des raisons des coûts de facteurs ou encore des incertitudes des marchés. La flambée des cours de pétrole, à 50 $ le baril, est un signal fort que les anticipations des entreprises seront dans des conditions contra cycliques.
Hausse des prix de vente
Le premier semestre 2004 a été caractérisé par une stabilité dans les prix de vente, et ce comparativement au premier semestre de l'année 2003.
Cette appréciation a été émise par 64 % des industriels contre 29 % qui sont pour une hausse de ces prix et 6 % qui s'attendent à leur baisse. Les secteurs où les prix de vente sont similaires à ceux de l'année écoulée sont essentiellement ceux des boissons et tabacs, du cuir et articles en cuir et des produits des autres industries manufacturières.
Situation de la trésorerie
Sur la foi des résultats de l'enquête, la situation de la trésorerie n'est réellement confortable que pour les industries de boissons et tabacs et des produits de l'industrie métallurgique de base. Les conditions de trésorerie ne devraient pas connaître de changements au cours du premier semestre 2004 par comparaison à la même période de l'année 2003. Ce jugement est valable pour 74 % des chefs d'entreprises.
Les facteurs influençant la trésorerie sont essentiellement les charges d'exploitation et les délais de recouvrement. Cette confirmation a été émise par plus de 60 % des opérateurs. Ces incidences semblent particulièrement plus marquées au niveau des activités de boissons et tabacs, du matériel de transport et du matériel électrique et électronique pour le premier facteur et dans les branches du bois et articles en bois, le papier et les articles en caoutchouc pour le second.
Les résultats de l'enquête menée par le CMC montrent que les industriels n'entrevoient pas encore une relance franche de leurs activités.
Encore faut-il annoncer que le déroulement de l'enquête n'a pas pris en considération la hausse du prix du pétrole.
Le pessimisme, affiché par les opérateurs quant à la bonne marche de leurs affaires, ne peut donc être que conforté par cette nouvelle variable.


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