* Une mission du FMI a séjourné à Rabat où elle a eu des discussions fructueuses. * Les rapports de lorganisme seront publiés sur son site une fois achevés. Fini les temps où les rapports du FMI sur le Maroc relèvaient du top secret. Ils seront publiés, une fois achevés, sur le site de lorganisme international avec laval des autorités marocaines. «Conformément à la politique de transparence des autorités marocaines, les conclusions préliminaires de la mission du FMI à Rabat ainsi que la rapport final seront publiés sur le site Internet du FMI», a indiqué Domenico Fanizza, chef de la division Maghreb au département Moyen-Orient et Asie centrale dans un point de presse organisé à Rabat le 11 juin courant. Une mission du FMI a séjourné à Rabat du 31 mai au 12 juin dans le cadre des consultations régulières au titre de larticle IV des statuts du FMI. La mission devrait préparer un rapport qui sera soumis au Conseil dadministration du FMI en août prochain. La mission a noté avec satisfaction les progrès réalisés par le Maroc qui ont permis une hausse régulière de la croissance non agricole depuis 2003 à travers une diversification des ressources. «La croissance moyenne du PIB depuis 2001 est de 5,4%, marquant une rupture avec le passé», a affirmé Fanizza. Il a précisé que «ces bons résultats sont le reflet de la qualité de la gestion macroéconomique et des réformes entreprises pour accroître la productivité globale de léconomie et sa résistance aux chocs». Les aléas climatiques vont avoir un effet sur la croissance en 2007 qui devrait se situer à 2,5%. Mais la croissance du PIB non agricole passerait de 5,2% en 2006 à 5,5% en 2007, tirée principalement par le dynamisme de linvestissement privé. Le FMI a relevé également létat favorable de plusieurs indicateurs macroéconomiques comme la position extérieure qui devrait continuer de se renforcer. Le niveau des réserves resterait largement supérieur à lencours de la dette extérieure. «Lobjectif de la politique macroéconomique est de pérenniser et de consolider la dynamique en cours pour rapprocher le niveau de vie de la population de celui des pays émergents de lOCDE », a souligné Fanizza. Il a ajouté qu«une croissance plus forte permettrait également de poursuivre la réduction du chômage qui demeure élevé en milieu urbain, surtout chez les jeunes».