Au cours de ces dernières années, bon nombre de chantiers ont été lancés par le Royaume, dont certains peuvent être qualifiés, avec le recul, de réussite. Pourtant, l'accumulation des déficits, lesquels placent l'économie nationale dans une posture pour le moins délicate, laisse apparaître que dans la gestion de la politique économique, il y a eu des manquements. La faible diversification, le niveau actuel de l'éducation ou encore le manque d'innovation sont autant de facteurs pointés du doigt. PDG du CIH et membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Ahmed Rahhou analyse sans détour le Maroc économique d'aujourd'hui et livre des pistes intéressantes susceptibles d'insuffler une dynamique autrement plus importante à l'économie nationale.