Selon une note de recherche de BMCE Capital Bourse, le premier groupe bancaire du Royaume poursuit sa stratégie d'expansion en s'apuyant sur la croissance soutenue de ses activités bancaires et parabancaires. Attijariwafa bank semble en effet avoir capitalisé sur le potentiel synergique offert par la banque de détail, des activités de marché, du Corporate Banking et de la bancassurance. De même, les dernières acquisitions opérées par Attijariwafa bank traduisent, selon la même source, la politique expansionniste du groupe à l'international. Pour rappel, Attijari a acquis, en partenariat avec Grupo Santander, 54% du capital de la Banque du Sud, laquelle a récemment changé de dénomination sociale en devenant la Banque Attijari de Tunisie - Attijari bank. Selon le management de la banque, le groupe serait également candidat à la privatisation du Crédit populaire algérien. En outre, Attijariwafa bank a lancé, en juillet 2006, une activité au Sénégal avec l'ouverture de trois agences à Dakar et l'acquisition en octobre 2006 de 66,7% de la Banque sénégalo-tunisienne, BST. Par ailleurs, afin de s'adapter à sa nouvelle dimension, Attijariwafa bank a opté pour une refonte organisationnelle se concrétisant par le renforcement et l'optimisation de sa gestion opérationnelle. Ainsi, Attijariwafa bank s'est inscrite dans un nouvel élan en accélérant son processus de croissance externe. L'ouverture d'une banque au Sénégal, la prise de participation directe (66,67%) dans la Banque Sénégalo-Tunisienne dans ce même pays, et la signature de nouveaux accords de partenariat avec des banques étrangères (l'Américaine EXIM bank et la seconde banque russe VNESHTORGBALK Moscou...) devraient consolider le courant d'affaires d'Attijariwafa bank à l'international. Ces annonces ont enclenché une accélération de la croissance du titre sur le marché. «À ce jour, nous ne disposons pas des éléments nécessaires pour mesurer la valeur ajoutée de ces prises de participation», indiquent les analystes du marché. Le marché valorise le titre, à l'heure où nous mettions sous presse, à 2.649 DH. «La surcote que présente le titre peut être expliquée par l'ensemble des projets non encore pris en compte dans son cours théorique», ajoutent-ils.