Comme à l'accoutumée, la cérémonie de clôture des festivités du moussem de Moulay Abdellah Amghar s'est déroulée dans un climat d'enthousiasme dans l'après-midi du vendredi 13 Juillet 2012. Cette grande manifestation populaire, Organisée au cœur du Ribate Tit, a été l'occasion propice pour rendre hommage aux fauconniers Kouassems et aux 1600 cavaliers de la tradition équestre. Et ce, dans le but de maintenir la tradition marocaine ancrée depuis des siècles. Lors de cette cérémonie mémorable, qui a été présidée par le gouverneur de la province d'Eljadida, M. Mouâad El Jamaï, M.M. Mohammed Zahidi, président du conseil provincial d'El Jadida et Hassan Yachkar, président du conseil rural de la commune de Moulay Abdellah ont prononcé chacun une allocution dans laquelle ils ont mis en exergue le caractère à la fois civique et spirituel que revêt ce moussem qui témoigne du profond respect et de la vénération ardente que le peuple marocain voue indéfectiblement à S.M. le Roi Mohammed VI et à la défense des valeurs sacrées de l'Islam. À la fin de leurs allocutions, ils ont déclaré l'engagement inconditionnel de tous les Doukkalis derrière le Souverain pour la défense de l'intégrité territoriale tout en réitérant la marocanité des provinces sahariennes. Pour clore ces festivités traditionnelles, un télégramme d'indéfectible attachement a été adressé à S.M. le Roi au nom de tous les habitants de la Province d'El Jadida tout en implorant Dieu de veiller sur notre Guide Suprême. D'autre part, notons que l'édition 2012 du Moussem de Moulay Abdellah Amghar a connu une grande réussite sur tous les plans grâce au savoir-faire de la société doukkalie«Scoop Com» dirigée par le Jeune jdidi Najib Ghaytoumi, ce qui assure la continuité de la tradition et ce qui a rendu au moussem son prestige d'antan qu'il avait perdu auparavant. Et même du côté animation et "propagande", on n'a enregistré aucune défaillance et les soirées ont été techniquement bien équipées. En marge, du Moussem, la Fédération Royale marocaine des luttes associées (FRMLA) a organisée, à Moulay Abdellah, le championnat d'Afrique de lutte traditionnelle (Lamâabza). Et, lors de la clôture de ce Moussem, une grande exhibition animée par des lutteurs marocains et africains s'est déroulée en présence du gouverneur de la province et de plusieurs personnalités. Soulignons à la fin que si ce moussem n'a enregistré aucun dérapage, c'est grâce aux sacrifices et aux grands efforts déployés par les agents de la Gendarmerie Royale et aux Forces Auxiliaires. Quelques défaillances Durant ce grand moussem des Doukkala, nous avons enregistré quelques défaillances que nous soumettons aux soins des responsables sans aucune arrière- pensée afin que la prochaine édition soit une vraie réussite sur tous les plans: a- côté propreté et eau potable : c'est inadmissible de voir cette commune, qui est l'une des plus riches communes du Maroc, reste dans un état très primitif au temps où elle est censée réaliser toutes les attentes de ses habitants et de ses visiteurs. Pis encore, l'enceinte du sanctuaire du Saint Moulay Abdellah a été elle aussi une vraie "poubelle". b- côté assainissement : chaque année, le nombre des visiteurs du moussem dépasse le chiffre de 500.000 personnes. Or, tout est laissé au hasard. Ainsi, pour tous ces visiteurs, il n'y avait que quelques piteuses toilettes. Pourquoi donc cette localité, qui est l'une des plus riches communes du Maroc, ne renforce pas ce volet en faisant appel pendant le moussem à une société privée spécialisée pour doter le moussem en toilettes mobiles payantes? c- côté sécurité : malgré les grands efforts déployés par les agents de la Gendarmerie Royale et aux Forces Auxiliaires, il faut améliorer et renforcer la sécurité dans les points sensibles du moussem à savoir « El Mahrek », la place réservée aux soirées populaires et la gare. Et ce, en faisant appel à une société spécialisée dans ce domaine. d- le choix de la "coïncidence " du festival Jawhara et le moussem n'a pas été judicieux car ce sont les agents de la Sûreté Provincial qui ont en souffert vu le manque d'effectifs suffisants et des moyens nécessaires. e- l'emplacement et l'espace réservé aux parkings laissent à désirer. Par conséquent, il est primordial qu'on déclenche une réunion d'évaluation avec la présence des potentialités de Doukkala-Abda, les Chorfas Amghariyines, les parlementaires, les élus locaux, les hommes de la presse et les professeurs éminents.