Avec le début de l'année 2012, un bon nombre de cadres et agents de l'administration publique et semi-publiques et aussi du secteur privé sont partis en retraite après de longues années de travail plus au moins pénible en fonction des conditions du travail. Ils vont certainement prendre un autre rythme de vie. Certains vont se contenter de se lever le matin, et après le petit déjeuner, ils rendront au café du coin siroter une boisson et lire éventuellement la presse de la journée.D'autres vont opérer au sein des associations de la société civile ( ils ne sont pas nombreux à le faire) après avoir capitalisé une grande expérience dans leur domaine d'activité. Mais il y a malheureusement une catégorie de fonctionnaires qui ont atteint l'âge de la retraite et ne "veulent" pas partir pensant qu'ils sont indispensable. C'est un phénomène qui ne cesse de se développer dans certaines administrations publiques marocaines. Ainsi ces gens sont retenus par leurs services respectifs car ils sont"irremplaçables" dit-on. On continue à le payer à partir de caisses noires ou à les faire payer par des sociétés de sécurité et de nettoyage par exemple, qui sous-traitent avec leurs administrations tout en touchant leurs soldes de retraités,privant ainsi des jeunes diplômés en chômage d'assurer la relève. Un "bon" dossier à soumettre au gouvernement Benkirane.