« Chez Rachid Hanbali, la représentation fait rappel à l'interprétation, au rêve et à la nostalgie. C'est une démarche créatrice et libératrice qui représente la métaphore de la beauté marocaine, sa magie et sa splendeur, sans tomber dans « le réalisme anecdotique » et le classicisme canonique ». « Rachid Hanbali, intègre dans ses peintures des éléments figuratifs simplifiés et bien architecturés dans un espace figuré uniquement par des fuyantes, alors que les surfaces restent en dynamique, selon une mise en scène préalable, qui structure la composition à travers les oppositions dichotomique » « Les repères de notre mémoire collective sont valorisés par les couleurs chaudes et les scènes passionnantes, qui occupent la surface en équilibrant pleins et vides, bien que l'œuvre veuille se réaliser dans l'acte de peindre. » « La représentation minutieuse d'élément réels avec modèles, perspectives atmosphériques et ombres portées, donnent à penser que les œuvres de Rachid Hanbali sont porteuses de sens : ces figures ne proposent que leur apparence issue d'un monde intérieur ». Depuis quelques années déjà, les meilleurs critiques d'Art du Royaume et d'Europe, ne tarissaient pas d'éloges envers ce jeune artiste- peintre auquel un avenir prometteur était destiné. Et aujourd'hui, la raison pour laquelle on en parle, est que ces prévisions sont entrain de se confirmer et de la plus belle des manières. Rachid Hanbali, vient tout simplement d'enlever le premier prix international de Pékin en Art Contemporain. Depuis, plusieurs villes du pays du soleil levant, souhaitent le voir exposer chez eux. « J'étais autant surpris par cette distinction, que par le bon écho qui en a suivi. En effet, toutes les mass- médias du monde arabe s'y sont intéressés de près. Et j'ai trouvé cette histoire aussi bien étrange qu'amusante. Je suis marocain, cependant, mais c'est quand même l'Espagne que j'ai représenté à Pékin. » Le festival international de l'Art Contemporain, avait nécessité 75 salles d'exposition. Dans chacune d'elles exposaient 10 artistes avec une moyenne de 6 à 7 toiles chacun. Le but visé par ce côtoiement d'artistes de divers univers, entrait dans le projet : l'Art de la Fusion. Rachid Hanbali est né à Sidi Ifni en 1970. Vit et travaille à Grenade depuis 16 ans. Lauréat de l'Ecole Nationale des Beaux Arts de Tétouan et adepte de la peinture néo-figurative. Lorsqu'il a été invité par cette grande ville d'Art en Chine : Zu Wan, puis Hong Kong…il a déclaré : « Je suis doublement fier de remporté ce prix. Mes toiles représentaient aussi bien des paysages de mon pays natal (Maroc), que de ma ville d'adoption, celle où je vis et travaille (Grenade). » A Grenade, Rachid Hanbali est inspiré par les paysages et le quotidien des gens; au Maroc, ce sont les souks, les festivals… sans oublier tout ce qui à trait à l'Andalousie. « La peinture donne une âme à mon univers, des ailes à mon esprit, du vol à mon imagination, la raison à l'amour et le réconfort à ma douleur », confie l'artiste avant de partir…à la conquête d'autres horizons.