La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti l'existence de "cas de torture, de mauvais traitement et de négligence médicale" contre les prisonniers détenus dans le cadre des événements d'Al-Hoceima. Dans une mise au point en réponse à des informations relayées par certains médias, citant le rapport d'une association prétendant parler au nom des familles des prisonniers détenus dans le cadre des événements d'Al-Hoceima, la DGAPR affirme que les allégations de l'association sont "mensongères", comme il a été indiqué à plusieurs occasions, ajoutant que ces prisonniers "jouissent de tous leurs droits garantis par la loi régissant les prisons" et qu'"aucun d'eux n'a été soumis à la torture ni à aucun mauvais traitement". Quant aux allégations de ladite association concernant la "négligence médicale", la DGAPR précise que "les prisonniers détenus bénéficient des soins médicaux nécessaires dans les infirmeries des établissements pénitentiaires ou dans les hôpitaux publics au même titre que les autres détenus". "Il s'avère que les tentatives d'aucuns de véhiculer ces allégations mensongères et calomnieuses en vue de manipuler l'opinion publique, sont des actes désespérés, car l'opinion publique est avertie et au fait de la manière avec laquelle des parties hostiles à l'intérêt suprême du Royaume recrutent ces personnes et ces entités en contrepartie de gains personnels et matériels", conclut le communiqué.