La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti l'existence de «cas de torture et de mauvais traitement» contre les prisonniers impliqués dans les événements d'Al-Hoceima. Dans une mise au point en réponse à des informations relayées par une ONG, la DGAPR affirme que les allégations sur les détenus d'El-Hoceima condamnés pour «complot visant à porter atteinte à la sécurité de l'Etat », sont «mensongères», comme il a été indiqué à plusieurs occasions, ajoutant que ces prisonniers «jouissent de tous leurs droits garantis par la loi régissant les prisons» et qu'aucun d'eux n'a été soumis à la torture ni à aucun mauvais traitement». La DGAPR précise que «les conditions de détention à la maison d'arrêt de Fès de ses détenus répond aux exigences du Conseil national des droits de l'homme- CNDH » déplorant le « manque d'objectivité » de l'organisation humanitaire, et affirmant qu'il n'y avait pas de preuves d'abus commis sur des personnes en détention dans les prisons ». La DGAPR, tout en rappelant son respect a rejeté ces accusations, reproche à l'organisation qui les répand de se fier à « des sources non crédibles » et affirmant que « des gens sans scrupules instrumentalisent des informations mensongères pour servir leurs propres agendas ».