L'Association Marocaine des Investisseurs en Capital (AMIC) organise, en collaboration avec la CGEM, une présentation le jeudi 13 novembre 2018 à la CGEM pour présenter les recommandations et le plan d'action issus du diagnostic sur le financement de la start-up innovante au Maroc. L'ouverture de cet événement sera assurée par Salaheddine Mezouar, Président de la CGEM. Interviendront également : * Adil Rzal, Président de l'AMIC * Zineb Bellamine, Associée, Fidaroc Grant Thornton * Dounia Boumehdi, Co-Présidente, Commission Amorçage, AMIC * Tarik Haddi, Co-Président, Commission Amorçage, AMIC Les modèles classiques dans les secteurs de l'infrastructure, la logistique, l'immobilier, le textile, l'agroalimentaire, les services ne créent plus suffisamment de croissance et d'emplois. Pour sortir de cette situation porteuse de risques pour l'avenir de notre économie, tous les spécialistes affirment que l'innovation et l'entrepreneuriat sont les moteurs d'une dynamique de changement. Ces moteurs ont toutefois besoin d'un environnement propice tant au niveau de la gouvernance publique que du cadre règlementaire et fiscal, du système de financement et de l'écosystème scientifique, technique, éducatif et d'accompagnement. Dans ce contexte, la Commission Amorçage de l'AMIC a mandaté le Cabinet Grant Thornton pour effectuer un diagnostic sur le financement de l'amorçage et la création d'entreprise au Maroc à la lumière d'un benchmark des meilleures pratiques en cours dans des pays comparables et en déduire une matrice de recommandations. La CDG, le Groupe Banque Mondiale, le Technopark et CIH Bank ont apporté leur précieux soutien pour effectuer cette recherche et ce diagnostic. Ce dernier comporte 39 constats divisés en 6 volets : * juridique et fiscal * financement * culture * support * capital Humain * marché Les principales recommandations de ce diagnostic se rapportent à : * L'intégration des propositions de l'écosystème dans l'agenda de la plateforme CGEM-Gouvernement, * l'élaboration d'une vision commune pour la promotion de l'innovation, * l'adaptation du système juridique et fiscal à la start-up, au fondateur et aux investisseurs, * la mise en place de mesures de financement efficaces pour les chercheurs, entrepreneurs et les start-ups, * le renforcement des capacités d'accompagnement de l'écosystème, * l'ouverture des marchés publics et stratégiques aux start-ups * la mise en place d'un marché financier pour le refinancement des start-ups innovantes à fort potentiel, * l'accompagnement à l'international des start-ups marocaines * la mise en place de dispositifs d'incitation pour l'installation de start-ups prometteuses au Maroc. La mise en œuvre de ces recommandations nécessite aujourd'hui l'implication de toutes les parties prenantes à savoir les entreprises, les pouvoirs publics et tous les acteurs de l'écosystème au sens large (investisseurs en capital, banques, structures d'accompagnement, universités et autres) pour enclencher un processus public privé de réformes du doing business de la start-up marocaine.