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Budget économique prévisionnel : les prévisions devraient être revues à la baisse (HCP)
Publié dans EcoActu le 15 - 07 - 2022

Le Haut-Commissariat au Plan élabore le budget économique exploratoire 2023 qui présente une révision de la croissance économique nationale en 2022, ainsi que les perspectives pour l'année 2023.
L'économie nationale, affaiblie par la crise sanitaire et pâtissant d'un secteur agricole en berne, devrait, selon le HCP, subir en 2022 les effets de cet environnement mondial défavorable via notamment la décélération de la demande extérieure et la montée de l'inflation. La hausse générale des prix devrait affecter nettement l'offre et la demande, ce qui devrait peser lourdement sur le pouvoir d'achat des ménages et sur le budget de l'Etat. « Ainsi, les prévisions établies dans le cadre du budget économique prévisionnel du janvier dernier, devraient être revues à la baisse », estime le HCP.
Le secteur agricole devrait peser négativement sur l'activité économique suite à la sécheresse subie durant la campagne agricole 2021-2022, induisant ainsi une baisse significative de la production des céréales. Cependant, le niveau des précipitations enregistré aux mois de mars et avril, a contribué à l'atténuation de la baisse de la production céréalière. Celle-ci est stimmée à 32MQx, en recul de 69% par rapport à la campagne précédente.
Ces pluies tardives devraient également être bénéfiques aux cultures printanières et aux activités de l'élevage. Celles-ci devraient bénéficier de l'amélioration du couvert végétal et du plan d'urgence mis en place pour soutenir les éleveurs face à la sécheresse et à la hausse des prix des aliments du bétail. Ainsi, la valeur ajoutée agricole devrait marquer un repli de l'ordre de 14,6% en 2022 après une hausse remarquable de 17,8% en 2021.
Compte tenu d'une évolution de 2,9% de l'activité de la pêche maritime, en nette décélération par rapport à 12,7% enregistré en 2021, le secteur primaire devrait ainsi, enregistrer une forte baisse de l'ordre de 13,5% après un fort rebond de 17,6% en 2021.
Les activités non agricoles devraient être impactées par le ralentissement prévu des activités secondaires, suite à la décélération de la demande extérieure, et aux répercussions de la flambée des cours des produits de base importés en particulier ceux des produits énergétiques. En effet, les activités du secteur secondaire devraient dégager une valeur ajoutée en nette décélération, avec un rythme d'accroissement de 1,5% seulement au lieu de 6,8% en 2021.
Cette évolution s'explique par la contreperformance des activités des industries de transformation, qui devraient ralentir à 1,1% en 2022, suite notamment à la baisse des industries chimiques et à la nette décélération du secteur de l'automobile. Par ailleurs, l'activité du secteur minier devrait afficher une croissance timide en 2022 de l'ordre de 0,5%, sous l'effet de l'amélioration prévue de la production du phosphate roche durant le deuxième semestre de l'année en cours.
Le secteur du BTP devrait, de son côté, connaître un fort ralentissement de son activité à 1,3% en 2022, en raison de la faible dynamique de l'offre et de la demande des biens immobiliers et de l'absence de nouvelles mesures fiscales incitatives. Le renchérissement exceptionnel des prix des matériaux de construction devrait démotiver les promoteurs immobiliers en limitant leurs marges bénéficiaires, au moment où la demande en logement devrait être affectée par l'affaiblissement du pouvoir d'achat. Toutefois, les projets d'infrastructure mis en œuvre par l'Etat devraient compenser en partie le tassement de l'activité du bâtiment.
Néanmoins, les activités tertiaires devraient compenser en partie le net ralentissement des activités secondaires et contribuer positivement à la croissance des activités non agricoles. Le redressement des services marchands, en particulier ceux du transport et des activités touristiques devraient profiter de la réouverture des frontières et de la levée des restrictions des déplacements suite à l'amélioration de la situation sanitaire. De leur côté, les services non marchands devraient poursuivre leur tendance haussière en 2022 affichant une croissance de 4,7%, suite à la hausse des dépenses de la masse salariale.
Au total, l'activité économique nationale devrait enregistrer une valeur ajoutée globale en hausse de 1,2% en 2022 au lieu de 7,8% en 2021. Tenant compte d'une progression de 2,2% des impôts et taxes sur les produits nets de subventions, la croissance économique nationale devrait afficher un net ralentissement de 1,3% par rapport à 7,9% enregistrée en 2021. L'inflation, exprimée par l'indice implicite du PIB, devrait connaitre une hausse de près de 4,9% après 3,2% en 2021 et 0,1% en 2020.
Dans ces conditions, le marché du travail serait marqué par une baisse du taux d'activité de 0,9% après une hausse de 1,1% en 2021. Ainsi, et tenant compte d'une baisse prévisible de la création nette d'emploi, le taux de chômage au niveau national devrait connaitre une quasi-stagnation à 12,2% en 2022.
Après sa forte hausse en 2021, la demande intérieure devrait enregistrer un ralentissement de l'ordre de 1,3% en 2022, entravée par la décélération prévue de la consommation des ménages à 1,6% qui ne contribuerait que de 0,9 point à la croissance en 2022, au lieu de 4,8 points en 2021. Cette situation s'explique par le fléchissement des revenus notamment agricoles et par la baisse des transferts des MRE, après leur fort accroissement deux années auparavant. A cela s'ajoute la flambée des prix des matières énergétiques qui engendre la hausse des cours d'autres produits de base. Cette situation devrait entrainer une baisse du pouvoir d'achat des ménages de 1,5% en 2022 au lieu d'une croissance moyenne de 1,1% entre 2015 et 2019.
De son côté, la consommation des administrations publiques devrait maintenir son rythme de croissance à 5,5% en 2022, en raison de ses charges incompressibles, notamment des dépenses des biens et services qui devraient représenter 15,9% du PIB. Au total, la consommation finale nationale devrait accuser un ralentissement, enregistrant une croissance de 2,5% contre 7,5% un an auparavant, portant sa contribution à 2 points seulement en 2022 contre 5,9 points en 2021.
Par ailleurs, la formation brute de capital fixe devrait ralentir à 2,6% en 2022 au lieu de 9,3% enregistrée en 2021. Sa contribution à la croissance économique devrait être positive de 0,7 point en 2022 contre 2,4 points en 2021, alors que la variation des stocks devrait avoir une contribution négative de 1,2 point à la croissance du PIB au lieu d'une contribution positive de 1,4 point en 2021. Compte tenu de ces évolutions, l'investissement brut devrait baisser de 1,6% en 2022 au lieu d'une hausse de 13,3% une année auparavant. Il devrait ainsi afficher une contribution négative de 0,5 point à la croissance au lieu d'une contribution positive de 3,8 points enregistrée en 2021.
Déficit commercial en accentuation dans un contexte de renchérissement des prix
L'économie nationale devrait subir les répercussions des perturbations du commerce mondial, suite notamment à la décélération de la croissance de nos principaux partenaires commerciaux. Ainsi, la demande adressée au Maroc devrait ralentir passant de 10,9% en 2021 à 5,9% en 2022.
Par ailleurs, l'allégement des mesures restrictives de déplacement et l'ouverture des frontières devraient avoir un impact positif sur le niveau des échanges des services qui devraient garder leur tendance haussière avec un retour graduel des activités du tourisme et du transport. Ainsi, la contribution de la demande extérieure nette devrait rester négative de l'ordre de 0,1 point après -1,8 point en 2021.
L'envolée des prix des matières premières à l'échelle internationale devrait profiter à l'augmentation des exportations des biens en valeur, mais devrait alourdir également la facture des importations des biens notamment celles énergétique et alimentaire. Ainsi le déficit commercial devrait s'aggraver passant de 15,6% du PIB à 17,9% en 2022.
Compte tenu des échanges de services, le déficit en ressources devrait atteindre 11,6% du PIB en accentuation par rapport à 10,7% du PIB en 2021.
Les finances de l'Etat sous pression de la hausse des prix
La situation des finances publiques devrait être impactée par l'exacerbation des cours mondiaux des matières premières affectant ainsi les dépenses ordinaires qui devraient s'accroitre de près de 11% pour atteindre 20,5% du PIB en 2022. Cette hausse serait attribuable notamment à l'augmentation prévue des dépenses de la caisse de compensation qui devraient atteindre près de 2,6% du PIB. Cette évolution s'explique par la flambée des cours du gaz et du blé et par les aides accordées aux professionnels du secteur du transport, en vue d'atténuer l'impact de la hausse des prix du carburant. La hausse des dépenses courantes de l'Etat serait imputable également à l'accroissement des dépenses des biens et services qui devraient s'établir à 15,9% du PIB en 2022.
Les dépenses d'investissement devraient préserver leur niveau malgré la conjoncture économique actuelle, dans le cadre d'une politique visant la relance économique et la création d'emploi. Globalement, les dépenses totales devraient s'accroître de près de 8,5% pour atteindre 26,2% du PIB en 2022.
Par ailleurs, les recettes ordinaires devraient légèrement progresser pour atteindre 20,6% du PIB contre 19,9% du PIB en 2021, portées à la fois par la hausse attendue des impôts directs et indirects. Les recettes provenant de l'IS devraient afficher un bon comportement en liaison avec les performances des secteurs phosphatier et financier en particulier. De leur côté, les recettes des impôts indirects devraient s'améliorer en raison notamment de l'accroissement prévu des recettes de la TVA à l'importation et celles des droits de douanes. De leur part, les recettes non fiscales devraient s'établir à 2,6% du PIB contre 2,9% du PIB en 2021.
Dans ces conditions, le déficit budgétaire devrait se maintenir à près de 5,4% du PIB en 2022 en accentuation, toutefois, par rapport à la moyenne annuelle de 3,7% du PIB enregistrée entre 2014-2019.
Accentuation du besoin de financement dans un contexte monétaire difficile à l'international
La pression exercée sur le budget de l'Etat devrait accentuer le besoin de financement du Trésor. A cet effet, le recours au marché international pour le financement de ce besoin s'avère indispensable afin d'éviter une pression sur les liquidités domestiques, quoique le resserrement monétaire des grandes banques centrales à l'échelle internationale, devrait induire la hausse des taux d'emprunt. Dans ce cadre, une sortie du Trésor à l'extérieur de 40 MMDH est prévue selon la LF2022 après une absence en 2021.
Ainsi, le poids de la dette extérieure du trésor dans l'endettement global du Trésor devrait augmenter pour se stabiliser à 23,6%, demeurant toutefois moins élevé que son benchmark de référence, soit 25% mais plus élevé que son niveau moyen de 22,2% observé durant la période 2014-2019. S'agissant de la dette intérieure du trésor, elle devrait représenter 76,4% de la dette du trésor, ainsi l'endettement global du trésor devrait poursuivre son trend haussier pour atteindre 70,4% du PIB en progression de 8,5% en 2022.
Tenant compte de la dette extérieure garantie qui devrait représenter près de 12,9% du PIB, le poids de la dette extérieure publique devrait se maintenir à près de 29,5% du PIB à fin 2022, en recul par rapport à son niveau de 32,6% en 2020. Globalement, la dette publique devrait s'accroître pour passer à 83,3% du PIB au lieu de 82,5% en 2021.
La politique monétaire en 2022 devrait rester accommandante malgré la montée en flèche de l'inflation, priorisant le soutien d'une économie affaiblie par les crises sanitaires et géopolitiques, et par les conditions climatiques défavorables. Ainsi, le maintien du taux directeur à 1,5% devrait continuer de préserver les conditions d'accès aux crédits. De ce fait, les crédits bancaires à l'économie devraient progresser de près de 4,1% en 2022, tirés principalement par l'augmentation prévue des comptes débiteurs et crédits de trésorerie, freinés toutefois par la décélération attendue des crédits à l'équipement. Quant aux avoirs extérieurs nets, ils devraient évoluer pour dépasser les 320MMDH en 2022, assurant ainsi près de 5,8 mois d'importations, suite notamment à la sortie attendue du Trésor à l'international.
Tenant compte de l'évolution prévue des autres contreparties de la masse monétaire, notamment la poursuite de l'accélération des créances nettes sur l'administration centrale, et de la hausse attendue de la circulation fiduciaire qui devrait ramener le déficit de la liquidité bancaire à près de 78 Mds de DH , la masse monétaire devrait augmenter de 5,8% en 2022.
L'activité économique en 2023 resterait impactée par des niveaux élevés des prix
Les prévisions économiques pour l'année 2023 tiennent compte d'une croissance mondiale modérée induisant un ralentissement prévisible de la demande mondiale adressée au Maroc et du maintien des niveaux élevés des prix des matières premières au niveau mondial. Ces projections se basent également sur un scénario d'une production céréalière moyenne et prennent en considération, la reconduction de la politique budgétaire mise en vigueur durant l'année 2022.
Ces perspectives restent, toutefois marquées par un niveau élevé d'incertitudes et des risques baissiers liés notamment à l'évolution de la situation géopolitique et les effets qui en découlent en particulier les perturbations des chaines d'approvisionnement et la pénurie des produits de base.
Sur la base de toutes ces hypothèses, le secteur primaire devrait afficher une valeur ajoutée en hausse de 11,8%, conforté par le raffermissement des cultures hors céréales et de l'activité de l'élevage durant la campagne 2022/2023.
Cependant, les activités non agricoles devraient enregistrer une valeur ajoutée en décélération à près de 2,9% en 2023 au lieu de 3,5% en 2022. Le secteur secondaire devrait afficher une croissance de 3,5% en 2023, qui s'explique par une amélioration prévisible des industries de transformation et celle du secteur minier, en relation notamment avec le redressement attendu de la demande adressée au phosphate et de ses dérivés.
Le secteur du bâtiment devrait continuer de pâtir des effets négatifs de la hausse de l'inflation des produits de construction. Le secteur tertiaire devrait de son côté, connaître une croissance modérée de 2,5% en 2023 au lieu de 4,5% attendue en 2022, attribuable notamment au ralentissement prévu des services marchands de 2,1% après 4,5% prévu pour l'année en cours et de 4,1% des services non marchands en 2023.
Compte tenu d'une évolution des impôts et taxes sur les produits nets de subventions de 1,5%, le Produit Intérieur Brut devrait enregistrer un taux de croissance de l'ordre de 3,7% en 2023 après un ralentissement de 1,3% prévu en 2022. En terme nominal, le produit intérieur brut devrait enregistrer une progression de 4,5%. Cette évolution fait ressortir une hausse de l'inflation, mesurée par l'indice implicite du PIB, de 0,8 % au lieu de 4,9 % en 2022.
Quant aux recettes ordinaires, elles devraient ralentir en 2023 pour s'établir à 19,5% du PIB en léger recul par rapport à leur niveau estimé en 2022, suite notamment au ralentissement prévu des recettes de l'IS et celles de la TVA à l'importation et des droits de douanes. De leur côté, les recettes non fiscales devraient atteindre 2,2% du PIB, bénéficiant de la mobilisation des mécanismes innovants de financement et des recettes de monopoles. En tenant compte des dépenses d'investissement qui devraient s'établir à 5,5% du PIB, le déficit budgétaire devrait se maintenir à près de 5,5% du PIB en 2023.
Tendance haussière du ratio d'endettement public
Face à cette situation déficitaire, et tenant compte du niveau des stocks en devises, et des flux nets des investissements directs étrangers en hausse de près de 10%, le besoin de financement devrait être couvert par des emprunts extérieurs et intérieurs. Dans ces conditions, le taux d'endettement du Trésor devrait poursuivre sa tendance haussière pour atteindre près de 71,2% du PIB, largement supérieur à 62,4% enregistré en moyenne durant la période 2014-2021.
Tenant compte de la dette extérieure garantie, qui devrait reculer à près de 12,4% du PIB en 2023, la dette publique globale devrait atteindre 83,6% du PIB au lieu de 83,3% estimé en 2022 et 77,1% en moyenne entre 2014-2021.
Création monétaire en léger ralentissement
La prévision des agrégats monétaires se base sur l'hypothèse de la reconduction des mesures de la politique monétaire en vigueur, en particulier, le maintien du taux d'intérêt directeur inchangé. Ainsi, et tenant compte des prévisions retenues pour la croissance de l'activité économique nationale et de l'évolution prévue du niveau général des prix, les crédits à l'économie devraient accuser un accroissement de 4,6% en 2023.
Par ailleurs, les avoirs extérieurs nets devraient progresser pour maintenir un niveau de couverture de 5,7 mois d'importations de biens et services. Dans ces conditions, et sous l'hypothèse de la poursuite de la tendance haussière de la circulation fiduciaire, la liquidité bancaire devrait se creuser à près de 92Mds de DH en 2023.
S'agissant des créances nettes sur l'Administration Centrale, composées essentiellement des créances des autres institutions de dépôts, elles continueraient de s'inscrire dans une tendance haussière en liaison avec le recours du Trésor au marché domestique pour la couverture de ses engagements. Tenant compte de toutes ces évolutions, la création monétaire devrait s'accroitre de près de 4,4% en 2023 en ralentissement par rapport à 5,8% prévue en 2022.
Dans un contexte mondial marqué par la succession de deux chocs, la crise pandémique et le conflit russo-ukrainien, l'incertitude et les risques ne cessent d'augmenter. Cette situation a perturbé la production et la consommation, entrainant ainsi une hausse importante des prix des produits de base.
Le Maroc, étant un pays importateur des produits énergétiques et alimentaires en particulier céréaliers, a été fortement impacté par les revers de cette crise. Cette inflation importée devrait atteindre un seuil exceptionnel cette année à l'instar de la plupart des pays du monde, ce qui devrait affecter brutalement le pouvoir d'achat et peser sur la rentabilité de quelques secteurs productifs.
De ce fait, il serait rigoureux de prioriser le soutien au pouvoir d'achat dans les politiques publiques mises en place, et cibler les secteurs économiques en besoin d'appui pour mieux faire tourner la roue de l'économie.
En outre, la sécheresse connue durant cette campagne a pesé lourdement sur la situation économique. Force est de constater que le secteur agricole est confronté à des défis majeurs, notamment le problème structurel du changement climatique qui se traduit par la variabilité des températures et la rareté des précipitations qui impacte le rendement agricole et la sécurité alimentaire.
Il serait donc nécessaire d'adopter des mesures adéquates de lutte contre ces enjeux en raison de la place importante qu'occupe le secteur agricole dans l'économie marocaine.
Par ailleurs, le Maroc devrait renforcer ses efforts dans le cadre de son engagement à atteindre les objectifs du développement durable, qui constituent un axe majeur du nouveau modèle de développement, notamment en matière de lutte contre les changements climatiques et leurs répercussions. Ceci devrait passer notamment par la favorisation des cultures résilientes et celles qui garantissent la sécurité alimentaire tout en préservant les ressources hydriques.
Etant donné les circonstances actuelles, la consolidation des bases d'une souveraineté alimentaire s'impose aujourd'hui plus que jamais afin de subvenir aux besoins alimentaires les plus fondamentaux et d'éviter les séquelles d'une éventuelle crise. Ainsi, un système de gouvernance intégrée et efficace et une approche transversale s'avèrent indispensables pour faire face aux défis actuels.


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