Les IDE ont baissé de 3,2% à fin septembre 2018. L'automobile, les phosphates et l'agriculture contribuent à hauteur de 71% dans les exportations. Les indicateurs préliminaires publiés par l'Office des changes font ressortir une nette augmentation des importations (31.398 MDH) plus importante que celle des exportations (19.913 MDH), ce qui se traduit par une aggravation du déficit commercial de 11.485 MDH. La hausse des importations est due essentiellement à l'accroissement des acquisitions des produits énergétiques (9.822 MDH), suivis des achats de biens d'équipement (8.904 MDH) et de produits finis de consommation (5.299 MDH). En ce qui concerne les exportations, celles-ci enregistrent une hausse de 11% à 201.558 MDH. A l'instar des mois précédents, la hausse est due essentiellement au secteur automobile (6.234 MDH), des phosphates et dérivés (5.435 MDH) et de l'agriculture et agro-alimentaire (2.446 MDH). Ces trois secteurs contribuent à hauteur de 71% dans la hausse totale des exportations. Le déficit commercial s'est ainsi établi à 152.246 MDH à fin septembre 2018 au lieu de 140.761 MDH un an auparavant avec un taux de couverture de 57% (vs 56,3% en 2017). Balance commerciale des biens S'agissant des flux financiers, les recettes MRE se stabilisent à 49.765 MDH contre 49.860MDH un an auparavant (-0,2% ou -95 MDH). En revanche, les recettes touristiques régressent de 1,1% ou -586MDH (54.796 MDH contre 55.382 MDH une année auparavant) et les dépenses s'accroissent de 7,3% ou +993 MDH (14.538 MDH contre 13.545 MDH). Ainsi, le solde de la balance voyages recul de 3,8% ou -1.579 MDH : 40.258 MDH au lieu de 41.837MDH à fin septembre 2017. Enfin, le flux des investissements directs étrangers (IDE) enregistre une baisse de 3,2% ou -626 MDH: 18.940MDH contre 19.566MDH à fin septembre 2017. Ce résultat s'explique par la hausse des dépenses (2.522MDH) plus importante que celle des recettes (1.896 MDH ).