Les cours du pétrole ont fléchi, mercredi, suite à l'ouverture diplomatique du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Déjà orientés en baisse, les prix ont chuté après la sortie du chef de l'Etat ukrainien, qui a déclaré au site du quotidien allemand Bild que « des compromis (pouvaient) être faits » pour parvenir à une solution diplomatique au conflit qui frappe son pays. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a lâché 13,15%, pour finir à 111,14 dollars, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) américain, pour livraison en avril, a lui cédé 12,12%, à 108,70 dollars. Plus tôt mercredi, les cours avaient connu un premier soubresaut après un commentaire de l'ambassadeur des Emirats arabes unis aux Etats-Unis, Youssef Al Otaïba, qui a déclaré que les Emirats étaient « favorables à une hausse de la production » de pétrole et allaient « encourager » en ce sens l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le président Joe Biden a annoncé mardi un embargo sur les importations américaines de pétrole russe, tandis que le Royaume-Uni s'est engagé à y parvenir d'ici la fin de l'année.