Le retard des pluies inquiète de plus en plus les autorités. Une circulaire du ministre de l'Intérieur Abdelouafi Laftit en date du 17 février relative à la gestion du stress hydrique en témoigne de la gravité de la situation. » En raison de la situation hydrique critique au niveau de la majorité des Bassins hydrauliques du Royaume, madame et Messieurs les Watts des Régions, Gouverneurs des Préfectures, des Provinces et des Préfectures d'Arrondissements, sont invités à activer les Commissions Préfectorales et Provinciales prévues par l'article 89 de la loi 36.15 relative à l'eau, en vue d'assurer la coordination et le suivi de la mise en œuvre des actions nécessaires à une gestion rationnelle des ressources en eau disponibles pour la préservation de la ressource et garantir l'approvisionnement en eau potable dans des conditions satisfaisantes », lit-on dans la circulaire de Laftit. Aussi le ministre de l'Intérieur a appelé à la préconisation des actions complémentaires notamment: * Le lancement de campagnes de sensibilisation à la protection des ressources en eau et à la rationalisation de la consommation d'eau ; * L'application de restrictions sur les débits d'eau distribués aux usagers ; * L'interdiction de l'arrosage des espaces verts à partir des eaux conventionnelles (eau potable, eau de surface et eau souterraine) ; * L'interdiction du lavage des voies et places publiques à partir des eaux conventionnelles ; * L'interdiction des prélèvements illicites d'eau au niveau des forages, des puits, des sources et cours d'eau et des canaux d'irrigation ; * L'alimentation en eau potable par camions citernes de la population rurale touchée par le déficit hydrique ; * Et la multiplication des efforts de réduction des pertes d'eau dans les réseaux de distribution et de production.