Le Conseil Economique Social et Environnemental a organisé, le 27 janvier 2022, une rencontre en vue de présenter la plateforme digitale participative « Ouchariko » mise en place par le CESE pour donner la parole aux citoyennes et citoyens et leur permettre d'interagir et de participer au débat ainsi que de proposer des opinions et propositions sur les questions liées au développement. A cette occasion, Ahmed Réda Chami, Président du CESE, a insisté sur la nécessité de placer les citoyen(ne)s au cœur des stratégies et des politiques publiques ; en leur donnant la parole en les écoutant et en les incluant de manière effective dans le processus d'élaboration et de mise en œuvre des politiques ; comme le souligne la Constitution. La plateforme constitue un espace pour la mobilisation de l'intelligence collective, indispensable pour accompagner le processus de prise de décision en matière de développement, et ce, en vue d'accompagner et appuyer l'action publique et participer à l'effectivité de la démocratie participative. Monsieur Chami a ajouté que la plateforme permettra également d'écouter les besoins, attentes et ambitions des citoyen(ne)s et les prendre en considération dans la mise en place du plan d'action annuel du CESE. Il est à rappeler que la plateforme est disponible en arabe et en français, via le lien suivant : www.ouchariko.ma. Le premier sujet mis en ligne dans la plateforme digitale porte sur le harcèlement sexuel dans les milieux universitaire et professionnel qui est un sujet inscrit dans le plan d'action du CESE au titre de l'année 2021. A cet effet, un questionnaire a été conçu sur le harcèlement sexuel dans le milieu universitaire. Un deuxième questionnaire portant sur le harcèlement sexuel dans le milieu de travail sera lancé dans dix jours. Il y a lieu de souligner que le CESE compte aborder la problématique du harcèlement dans les espaces de formation au sens large en étudiant, analysant de manière objective et sereine loin de toute provocation ou stigmatisation avec la participation de toutes les parties concernées, et formuler des recommandations à même de rendre les lieux de formation et de travail, des espaces favorables à l'égalité, au respect des autres, à l'épanouissement personnel et au vivre ensemble.