Des tirs ont été entendus dimanche 23 janvier en fin de journée à Ouagadougou près de la résidence de Roch Kaboré, président du Burkina Faso, en proie à des violences djihadistes, où des mutineries ont eu lieu dans plusieurs casernes. Ce lundi matin, plusieurs sources affirment que le président Roch Kaboré a été arrêté par des soldats mutins et conduit vers un camp militaire, ce qui confirme la thèse d'un coup d'Etat au Burkina Faso démentie hier par des médias locaux. Ces derniers jours, plusieurs appel à la démission du Président ont été lancés en raison de la gestion jugée chaotique de Roch Kaboré, à la tête du pays depuis 2015, mais également en raison des sanctions jugées « injustes et illégales » prises par la CEDEAO à l'encontre du Mali. Une marche a d'ailleurs été organisée le 22 janvier où des manifestants se sont confrontés aux forces de l'ordre à Bobo-Dioulasso.