Le groupe bancaire, filiale de la Holding FinanceCom de Othmane Benjelloun, a le moral au beau fixe. BMCE Bank of Africa conclut, en effet, le premier semestre 2017 sur une bonne note, avec ses principaux indicateurs au vert. Ainsi, le groupe enregistre une hausse de 3% de son RNPG (Résultat net part du groupe) à 1,11 milliard de DH à fin juin de cette année. Selon le top management, ce résultat a pu être réalisé grâce à une dynamique commerciale soutenue par une meilleure maîtrise des risques. De son côté, le Produit net bancaire consolidé est en quasi-stagnation, s'établissant à 6,69 milliards de DH. « Un repli qui s'explique par la baisse du résultat sur opérations de marché de -51% liée à la performance exceptionnelle réalisée l'année dernière sur les rendements obligataires », a expliqué Brahim Benjelloun Touimi, administrateur-directeur général exécutif du groupe BMCE Bank of Africa lors de la conférence de presse organisée le 02 octobre 2017 à Casablanca. « Dans un contexte marqué par une conjoncture morne, le groupe a réalisé, au terme des six premiers mois de l'année, des performances qui sont en ligne avec nos objectifs. Cette croissance est tirée par le core business », a-t-il précisé. Toujours sur le plan consolidé, on note que le total bilan sur le premier s'est établi à 320 milliards de DH, en progression de 4,5% et les capitaux propres du groupe sont de 18,4 milliards de DH. Les charges générales d'exploitation ont augmenté de 4,5% à 3,721 milliards de DH. « Nous avons effectivement des efforts à faire à ce niveau », a souligné Driss Benjelloun, directeur général délégué en charge des finances et risques du groupe BMCE Bank of Africa. La filiale de la holding FinanceCom a aussi vu son coût du risque baisser de près de 40%, à 633 millions de DH. Soulignons également que BMCE Bank of Africa a opéré un renforcement de la couverture des risques à l'échelle du groupe avec un taux de provisionnement passant de 60% à 64% en six mois d'activité. Force est de remarquer que la contribution des filiales à l'international, notamment en Afrique subsaharienne, sont en constante progression. Leur part totale dans le RNPG sur les six premiers mois de 2017 a, ainsi, atteint 41%, contre 36% à la même période de l'année dernière. La contribution des filiales africaines est portée à 34% contre 27% à la même période de 2016, et l'Europe a apporté 7% en recul de 2% par rapport à juin 2016.