L'entreprise qu'il dirige vient de dévoiler sa nouvelle politique de croissance à l'international, avec une focalisation sur les marchés africains. Concentrée sur l'Afrique et le Moyen-Orient, la stratégie d'externationalisation de Cooper Pharma permet aux laboratoires de réaliser aujourd'hui près de 15% de leur chiffre d'affaires de produits fabriqués à l'export, explique le Groupe. Il fait part de la mise en place de deux projets de construction d'unités pharmaceutiques en Côte d'Ivoire et au Rwanda, soulignant qu'à travers ces nouvelles unités industrielles, les laboratoires continueront à servir leur mission, qui consiste à accroître l'accessibilité de tous les patients africains à des médicaments de qualité à un prix accessible. En Cote Ivoire, les travaux ont débuté en 2016 sur une surface de 12.800 m2 et l'usine sera opérationnelle en 2019. Le groupe prévoit la réalisation dans sa phase 1 d'une unité pharmaceutique spécialisée dans la fabrication de formes liquides (sirops), puis dans sa phase 2 de formes solides. Pour ce qui est de l'unité pharmaceutique au Rwanda, qui sera certifiée par l'Organisation Mondiale de la Santé et opérationnelles dès 2019, elle sera mise en place sur une superficie de 20.000 m2, à Kigali Innovation City, indique la même source. Cooper Pharma fabriquera des antibiotiques bêta-lactamines et produira des médicaments non bêta-lactamines. Ce projet s'inscrit en parfaite harmonie avec la politique rwandaise de développement de la production locale et de promotion des investissements directs étrangers (IDE). Il permettra à Cooper Pharma d'accéder aux marchés des six pays de la Communauté d'Afrique de l'Est en construisant la première unité industrielle du médicament au Rwanda, premier pas vers une autonomisation du pays au niveau de la production de médicaments sur le modèle marocain.