Rien ne va plus pour les écoles privées marocaines enseignant un système étranger. Le ministère de l'Education Nationale a décidé de sévir et d'appliquer la loi 6.00. Selon cette loi, les écoles privées au Maroc doivent appliquer le « programme public marocain ». Les « jours des écoles étrangères sont-ils comptés »? Il semblerait que non! Suite au tollé provoqué sur les réseaux sociaux par l'émission « Avec ou sans parure » sur Luxe Radio, dans laquelle Rachid Benmokhtar, ministre de l'Education Nationale a avancé que « seuls les élèves ayant étudié à l'étranger peuvent étudier dans ces écoles. Or il a été constaté que certaines écoles ont ouvert leurs portes à des Marocains ne répondant pas à ces critères ». La Wilaya de Casablanca et l'Ecole Belge de Dar Bouazza ont aussitôt publié des communiqués. Ainsi, le siège du Gouverneur affirme que les « écoles bénéficiant d'accords entre le gouvernement de leur pays et celui du Maroc ne sont pas concernées ». Précisons que l'Ecole Belge apporte en affirmant qu'elle « entre dans le cadre entre les deux gouvernements, et respecte l'article 31 de la loi 06.00 ». Pas moins de 7 écoles sont concernées. Que dire alors des écoles françaises de l'AEFE (type Louis Massignon)? Le « problème reste entier », d'autant plus qu'on peut se pencher sur le cas d'écoles privées telles qu'El Jabr, Leon l'Africain ou encore la Résidence… Au final, cette nouvelle « polémique » autour de l'enseignement étranger au Maroc porte sur la place publique un nouveau problème de « projet de société », mais surtout de qualité de l'enseignement. L'éducation de « qualité » est-elle condamnée?