Les sondages se resserrent à huit jours de l'élection présidentielle américaine, alors que les démocrates sont vent debout contre le directeur du FBI qui a électrisé la campagne en relançant l'affaire des courriels d'Hillary Clinton. Le directeur du FBI, James Comey, a, en effet, annoncé rouvrir l'enquête sur l'utilisation d'un serveur privé par la candidate, lorsque celle-ci était secrétaire d'Etat (2009-2012). Une affaire des emails qui, bien que close depuis plusieurs mois, continue d'être exploitée contre elle par son rival Donald Trump. Et qui monopolise de nouveau toute l'attention médiatique depuis vendredi, reléguant les frasques du milliardaire au second plan. L'ancienne première dame, toujours donnée favorite, est retournée dimanche en Floride, Etat clé dans la course à la Maison-Blanche. Son avance y a fondu dans la moyenne des derniers sondages, désormais à +0,8 %, selon Real Clear Politics. Une nouvelle enquête d'opinion dimanche y donnait même son adversaire républicain Donald Trump vainqueur à 46 contre 42 % (New York Times). L'avance de Mme Clinton s'est aussi légèrement tassée au niveau national, désormais à 44,9 % des intentions de vote contre 41,1 % pour Donald Trump, selon la moyenne des récents sondages.