Le dialogue social est toujours dans l'impasse, c'est la raison pour laquelle, l'appel d'une grève générale lancée par les syndicats depuis quelques temps a eu lieu ce mercredi 24 février. La grève nationale de 24 H touche aussi bien les établissements privés que publics, ainsi que les collectivités territoriales et les professions libérales. Les centrales syndicales reprochent au chef du gouvernement de ne pas avoir respecté ses engagements concernant le dialogue social, et les prises de décisions contraires aux intérêts des travailleurs. Ainsi, l'Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération démocratique du travail (FDT) et l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), les quatre principales centrales syndicales du pays, sont à l'initiative de cette grève de 24h. Dans leur ligne de mire, figure la réforme de la retraite que le chef de gouvernement voudrait adopter avant la fin de son actuel mandat, mais aussi la cherté de la vie et la hausse incessante des prix. Les enseignants stagiaires font partie des participations, ainsi que le Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNE-SUP). Le secteur de la santé fait aussi parti des participations à la grève, en effet, le Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) fait grève dans tous les établissements hospitaliers, et dans tous les services et départements, sauf ceux de la réanimation et des urgences. Par ailleurs, il est encore trop tôt de parler des taux de participations.