Viadeo a mené une enquête sur le comportement des Marocains dans la recherche d'emploi. Il ressort globalement l'importance de plus en plus prégnante des réseaux sociaux dans l'arsenal des moyens à dispositions des chercheurs d'emploi. «Un Marocain sur deux consulte les réseaux sociaux pour se renseigner sur l'entreprise et les postes à pourvoir». C'est là un des principaux résultats de l'enquête menée par Viadeo auprès d'un échantillon composé de 1.233 membres de son réseau sur la période allant du 10 août au 14 septembre 2015. Visant à saisir et à identifier les «nouveaux comportements des Marocains à la recherche d'un emploi», cette enquête a fait ressortir un résultat tout aussi intéressant que le premier. En abordant le thème des informations auxquelles les chercheurs d'emploi sont sensibles, Viadeo a mis en évidence un déficit en matière d'informations mises à leur disposition puisque «85% des profils interrogées considèrent qu'il manque des informations importantes dans les offres d'emploi». Du reste, les informations les plus recherchées sont «l'environnement de travail, les avantages sociaux, la culture et les valeurs de l'entreprise, ses grands projets et sa stratégie». Quand les travailleurs initient les entreprises à l'univers du Web A l'échelle d'une population plus jeune, celle issue de la génération Y, les juniors préfèrent, eux, prendre la mesure de l'emploi proposé auprès des salariés de la société visée et ont surtout tendance à «prendre connaissance des discussions concernant les entreprises sur les réseaux sociaux et sites d'avis et notations», quand les séniors se contentent de mesurer la qualité de l'environnement de travail. Dans l'ensemble, 9 interrogés sur 10 dirigent leur recherche d'informations vers le site web de l'entreprise concernée. Au vu de ces éléments, Viadeo considère que la tendance, bien qu'encore timide, des Marocains à se construire une identité et une notoriété sur le web force désormais les entreprises à investir davantage la toile en ajustant «leur mode de gestion en tenant compte des nouveaux usages du Web 2.0», concluant sur la constat que «c'est une des premières fois que l'entreprise n'est pas uniquement celle qui dicte les façons à faire», mais plutôt les «travailleurs qui transmettent les principes du «Web dit social» à l'univers de l'entreprise».