Le programme « Marrakech, cité du renouveau », lancé en 2014, avance à grands pas. Quatre thèmes sont au menu de ce programme d'aménagement de la ville, censé fluidifier la circulation et améliorer la qualité de vie de certains quartiers périphériques : culture et patrimoine, promotion touristique, mise à niveau urbaine des quartiers et amélioration de la mobilité urbaine, avec pour les deux derniers volets cités de ce programme, une enveloppe accordée respectivement de 1,2 milliards et 2,2 milliards de DH. Pour améliorer la mobilité urbaine, les travaux visent à mettre à niveau plusieurs routes, élargir des avenues, créer pour un certain nombre d'entre elles une voie supplémentaire réservée aux deux roues et construire une quinzaine de nouveaux carrefours. Par ailleurs, et dès ce mois de février, des rocades seront mises en service à l'entrée de Marrakech en provenance de Casablanca, avec déviation vers Fès et Ouarzazate, destinées à fluidifier la circulation, d'autant que les poids lourds ne devraient plus entrer jusqu'au centre ville. 80% de ces travaux devraient être achevés d'ici la fin de l'année. Et c'est dans le cadre de ce plan de mobilité que Marrakech a prévu de mettre en circulation pour la fin de l'année ou le début 2016 des tramways sur pneus –appelés également BRP, « Bus Rapid Transit », ou BHNS « Bus à Haut Niveau de Service ». Quatre lignes de tramways devraient ainsi relier les quartiers périphériques au centre ville avec des échangeurs installés dans trois quartiers, Douar El Askar, Bab Doukkala et la place Jemaa El Fna. L'exploitation des tramways sera confiée à la société Alsa qui gère déjà la flotte de bus de Marrakech. Au programme également de « Marrakech, cité du renouveau », la construction de plusieurs moquées, celle de piscines municipales, la restauration de divers monuments et la réhabilitation de différents quartiers.