Le ministre délégué chargé du transport et de la logistique, Mohamed Najib Boulif a repris hier à son compte si on peut dire le célèbre slogan de la campagne de sécurité routière française : « boire ou conduire, il faut choisir » lors de sa participation à Rabat au Forum portant sur « les dangers liés à la consommation des stupéfiants et à l'alcool au volant » organisé par le Comité national de prévention des accidents de la route( CNPAC).Le ministre a annoncé l'entrée en vigueur dans les semaines à venir de l'alcootest pour les usagers de la route promettant que la loi sera appliquée aux contrevenants. Boulif avait ses raisons de voir rouge en faisant parler les statistiques à l'échelle mondiale : 30% des accidents de la route sont liés à la consommation soit de l'alcool ou bien de la drogue ou les deux à la fois, a-t-il déclaré soulignant que la majorité des consommateurs sont des jeunes de moins de 25 ans. Le risque de faire un accident est multiplié par cinq pour une personne conduisant en état d'ivresse ou bien ayant consommé de la drogue que un conducteur en état normal. L'hécatombe routière fait en moyenne annuelle prés de 3700 morts et des dizaines de milliers de blessés ou mutilés au Maroc, à telle enseigne que nous figurons tristement par les premiers pays au monde dans le palmarès des accidents de la route. Hécatombe qui coûte des milliards de dirhams pour le pays. En attendant l'application du code de la route et de la loi, il est bon de rappeler que boire et ou consommer de la drogue au volant, accident au tournant. Moralité : quand le vin est dans l'homme, la sagesse est dans le verre !