Nos métiers Nous recrutons essentiellement des Bac+2 à Bac+5, spécialisés dans le développement informatique. Nous avons essentiellement deux pôles, «anciennes technologies» et «nouvelles technologies», mais nous avons des besoins à tous les niveaux. Notre palette de métiers commence au niveau des analystes développeurs, en général des Bac+2, chargés de la maintenance et du développement informatique. Nous avons également des experts métiers en fonction de la spécialisation de nos clients, mais qui la plupart du temps sont issus de la mobilité interne que nous encourageons pour ces postes-là. Quand aux chefs d'équipe et chefs de projet, ce sont des BAC+5 avec une expérience d'un an et demi environ. Enfin, nous avons dans la production les pilotes d'exploitation, qui sont chargés du contrôle de l'ensemble des opérations, et qui eux sont des BAC+3/Bac+4. Pour la plupart de nos recrutements, nous allons essentiellement à la source, c'est-à-dire directement dans les écoles. Nous parvenons à trouver des compétences, seulement pour l'instant, la plupart ne disposent pas de la culture offshore. Je m'explique: si les candidats sont plus ou moins compétents techniquement, même si dès qu'ils intègrent Med IT, ils sont automatiquement en formation, un grand nombre pêche par l'expression orale par exemple. Autrement dit, nous trouvons des ressources mais nous complétons automatiquement leur diplôme par une formation initiale soit en langue, soit sur le métier en lui-même que la ressource sera appelée à exercer en fonction de la demande de nos clients. Plus globalement, si nous devons pallier à nos besoins actuels, le marché y répond. Mais dans le futur, le marché sera très restreint, car le secteur du développement informatique reste très pointu. Cependant, dès à présent, lorsqu'on souhaite recruter un chef d'équipe, c'est-à-dire un profil qui a environ trois ans d'expérience dans le secteur, on rencontre beaucoup de difficultés. Les écoles Les écoles qui reviennent le plus souvent dans nos recrutements sont l'EMI, l'IGA, l'ISGI, Elbilia, les ISTA (OFPPT), l'EMSI, l'ESTEM, les facultés de sciences... Cela dit, il faut savoir que la plupart de nos recrues (Bac +2) choisissent de continuer leur cycle, ce qui est compréhensible par ailleurs. Ces formations sont à leur charge, cependant nous les encadrons et leur donnons la possibilité d'avoir des horaires plus flexibles. Cependant, cela crée des tensions au niveau des recrutements Bac+2, mais il est tout à fait compréhensible que les jeunes diplômés veuillent évoluer. D'un autre côté, nous sommes actuellement en train de développer des contacts afin d'établir des partenariats avec les écoles pour mener une véritable politique en termes de stages. Car, jusqu'à présent, nous avions estimé que tant qu'il n'y avait pas de véritable cadre pour accueillir et encadrer les stagiaires, nous ne souhaitions pas les développer. Car à nos yeux, le stagiaire véhicule l'image de marque de l'entreprise. Pour revenir aux écoles, aujourd'hui, en ce qui nous concerne, nous ne pouvons pas encore faire de comparatif. Car Med IT n'est présent que depuis deux ans environ au Maroc, et la plupart des recrues sont en train de faire leurs preuves sur le terrain. En somme, nous n'avons pas encore assez de recul pour juger. Rémunération La plupart des profils que nous recrutons sont des jeunes diplômés, donc nous fonctionnons essentiellement avec les bases de données des écoles que je vous ai citées. Comme on dit, «on n'est jamais mieux servi que par soi-même». Cela dit, nous avons également recours aux sites de recrutement sur le net et aux annonces presse, mais c'est plutôt le cas pour des postes qui exigent une certaine expérience. Mais il faut dire qu'aujourd'hui, nous n'avons pas beaucoup de choix en matière de profils, alors que nous sommes en pleine phase de croissance et de développement, et nous nous contentons de ce que nous offre le marché. Du coup, en matière de politique salariale, voilà ce que cela donne. Pour ce qui relève des analystes développeurs, le salaire débutant est de 4.000 DH avec, bien entendu, une formation initiale d'entrée de jeu. Ensuite, nous les dirigeons vers des spécialités grâce auxquelles ils deviennent experts métiers, et là, la rémunération varie entre 6.000 et 8.000 DH, voire bien plus si ce sont des secteurs qui nécessitent un grand savoir faire comme la monétique. Il est à noter que souvent, avant de devenir experts métiers, les candidats font des stages d'immersion, durant lesquels ils se rendent plusieurs semaines voire plusieurs mois à Paris, au niveau de la maison-mère. Quant aux chefs de projet et chefs d'équipe, ils sont recrutés dans une fourchette qui va de 7.000 à 12.000 DH. Pour finir, je tiens juste à dire que nous sommes actuellement 318 employés à Med IT, que nous comptons atteindre les 440 d'ici décembre 2008, et 900 à l'horizon 2010. Meriem Filali Mouhim Chef de projet BNP Paribas Méditerrannée IT Diplômée de l'EMI –Ecole Mohamedia des Ingénieurs-, Meriem est ingénieur informatique spécialisée en génie logiciel, option qualité. Elle a intégré BNP Med IT il y a onze mois, et ses motivations sont plutôt claires et tranchées. «D'abord, j'ai adoré la manière dont se sont déroulés les entretiens. Il y a d'abord eu un entretien collectif assez surprenant pour moi au départ, dans la mesure où cela n'est pas franchement commun, d'autant plus qu'au final, ce type d'entretien permet d'évaluer plusieurs qualités en même temps. Les entretiens individuels m'ont aussi donné l'image d'une multinationale structurée et très dynamique», raconte-t-elle. En effet, cette jeune diplômée avait le choix entre trois entreprises, à savoir HPS, ADM et BNP Med IT. «Le choix d'une entreprise à l'esprit étatique n'était pas véritablement motivant pour moi. Et puis BNP Med IT m'offrait l'opportunité de travailler sur une technologie très récente, à savoir le Java J2EE, sur laquelle je souhaite acquérir de l'expérience. Enfin, c'est la renommée, l'expérience et l'aspect formation qui m'ont définitivement décidée à rejoindre le groupe», explique Meriem. D'ailleurs, c'est elle qui a entrepris de déposer sa candidature via une connaissance exerçant déjà dans l'entreprise. Aujourd'hui, elle a d'ores et déjà bénéficié d'un stage d'immersion de trois mois en France, au sein d'un centre de développement de logiciel du groupe. «J'ai pu travailler sur l'évolution d'application, ainsi que sur la conception et la réalisation de projets. Nous avons même des formations aux techniques bancaires», poursuit-elle. Meriem dit avoir fait le choix d'accumuler un maximum d'expérience, car côté salaire, toutes les propositions étaient plus ou moins équivalentes, à savoir entre 10.000 et 12.000 DH.