Qui ne s'est jamais posé la question de savoir s'il était rémunéré à sa juste valeur, s'il avait fait le bon choix d'études, d'école, de métier… ? En tous cas, chaque année arrivent sur le marché de l'enseignement supérieur des milliers de lauréats, et un certain nombre de jeunes cadres et moins jeunes se remettent sur le marché du travail. Cette semaine, les résultats du baccalauréat, qui ouvre les portes de l'enseignement supérieur, viennent d'être publiés. Comment se repérer alors dans la jungle des formations proposées à ce bataillon de jeunes, qu'elles soient publiques ou privées? Comment savoir quel secteur cibler pour accéder aux tranches supérieures en matière de rémunération, ou même juste pour s'assurer un emploi? Même si parfois, prévient un spécialiste du recrutement, il faut savoir faire le deuil de sa formation initiale pour se remettre en orbite. Une chose est sûre, pour les différents directeurs des ressources humaines que nous avons rencontrés ainsi que pour les consultants en la matière, il y a les grandes écoles ou du moins les écoles à forte sélectivité, et les autres. «Les lauréats de la première catégorie, et ce n'est un secret pour personne, ne trouvent aucun mal à être recrutés. Mais les millions de diplômés chômeurs formés dans la plupart de nos universités, les DRH n'en veulent pas», assure Omar Benaïmi. Voilà qui est dit. Ainsi, nous avons donc fait le choix de croiser le regard des recruteurs des secteurs les plus porteurs du moment avec ceux des spécialistes du recrutement. Le tout accompagné de témoignages de jeunes recrues, qui nous font part de leurs expériences. Objectif: fournir une grille de lecture, non pas la plus exhaustive, mais la plus proche possible des réalités du marché de l'emploi.