Les pratiques de 'Yango' constituent « une violation flagrante des dispositions légales », affirme la Wilaya de Casablanca-Settat dans un communiqué. La traque aux application VTC (Voitures de tourismes avec chauffeurs) se poursuit au Maroc. Dans un communiqué de presse, la wilaya de la région Casablanca-Settat vient de rendre public un communiqué dans lequel elle affirme que les activité de l'application russe 'Yango' sont illégales. Lire aussi | Pourquoi il faut encadrer le service des VTC au Maroc « La société étrangère nommée Yango, active dans le domaine du transport et de la fourniture de services via des applications mobiles, a commencé à organiser, offrir et fournir des services de transport de personnes moyennant paiement en utilisant une application mobile appelée 'Yango à Casablanca', sans disposer d'autorisation ou de licence préalable à cet effet, et en utilisant des véhicules non autorisés et en employant des chauffeurs non professionnels », souligne le communiqué de la Wilaya. Mise en garde des chauffeurs 'Yango' n'est pas la seule application visée par ce communiqué. « Il est également souligné qu'aucune autorisation n'a été délivrée à quiconque exerce ce type d'activité, que ce soit cette société ou d'autres qui s'adonnent au transport de personnes par des véhicules privés non autorisés », précise la même source. Pour la Wilaya, ces pratiques « constituent une violation flagrante des dispositions légales en vigueur dans notre pays, en particulier celles concernant le transport de personnes par des voitures sur routes, ainsi que les dispositions légales relatives à la conduite professionnelle énoncées dans le code de la route, et afin d'éviter les conséquences négatives et les dangers associés aux activités de transport illégales, la wilaya informe le public que l'activité de ladite société est considérée comme non conforme aux lois et réglementations en vigueur dans ce domaine ». Lire aussi | VTC. Pourquoi Yango a fait pschitt au Maroc ? La wialay « rappelle également aux citoyens le danger de faire affaire avec des sociétés de transport de personnes non autorisées et met en garde les travailleurs de ces sociétés contre les sanctions administratives et légales en vigueur dans le domaine de la réglementation et du contrôle des conditions d'exercice des services de transport public de personnes ».