Le gouvernement serait en train de se préparer à une réorganisation majeure avec un remaniement ministériel imminent. Les ajustements incluent des fusions de ministères, l'arrivée de secrétaires d'Etat et des départs ministériels. L'USFP refuserait de rejoindre la coalition, tandis que Mouhcine Jazouli devrait être promu à la tête d'un super ministère. Le gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch s'apprête à faire l'objet d'un remaniement ministériel dans les prochains mois, selon des informations provenant de sources bien informées. Le média en ligne spécialisé dans l'actualité politique, économique et sociale, Maghreb Intelligence, rapporte que des ajustements au sein de la coalition tripartite au pouvoir sont en cours de discussion en vue de la formation du gouvernement Akhannouch 2. Lire aussi | Enquête antitrust du Conseil de la concurrence. Les distributeurs de carburant acceptent de payer 1,840 MMDH L'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), membre de la coalition actuelle, ne devrait pas rejoindre la nouvelle coalition gouvernementale et maintiendra une position ambiguë. Les attentes des cadres socialistes quant à un geste amical de la part du Chef du gouvernement n'ont pas été satisfaites, ce qui laisse présager une période d'attente prolongée pour les amis de Driss Lachgar. Sort indécis pour Ryad Mezzour, Fatim-Zahra Ammor et Aawatif Hayar En ce qui concerne l'architecture gouvernementale, il est prévu que certains ministères fusionnent, tandis que d'autres changent de dénomination et de domaines de compétences afin d'améliorer leur efficacité. De plus, les secrétaires d'Etat annoncés en début de législature devraient faire leur entrée dans le nouveau gouvernement. Lire aussi | CFG, le pari réussi... Quant aux départs ministériels, certains ministres auraient exprimé leur souhait de quitter leurs postes, que ce soit en raison d'incompatibilités avec le chef du gouvernement ou d'un manque d'engagement pour les affaires publiques. Parmi les noms évoqués par Maghreb Intelligence, on retrouve Mohamed Abdeljalil, ministre du Transport et de la Logistique, Leila Benali, responsable de la Transition énergétique, Ghita Mezzour, chargée de la Transition numérique et de la réforme administrative, ainsi que Chakib Benmoussa, ministre de l'Education nationale et récemment admis à l'Académie du Royaume. Le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, pourrait également faire partie des départs en raison de son échec dans sa mission et ses relations avec les journalistes. D'autres ministres sont dans une situation incertaine et leur sort ne sera décidé qu'à la dernière minute. Il s'agit notamment de Ryad Mezzour, Fatim-Zahra Ammor et Aawatif Hayar. Ryad Mezzour devrait changer de portefeuille, tandis que Fatim-Zahra Ammor et Aawatif Hayar semblent avoir de bonnes chances de rester malgré les spéculations de la presse. Probable création d'un super ministère regroupant l'Investissement, l'Industrie, l'Inclusion économique et le numérique Enfin, ce remaniement ministériel pourrait conduire à la création d'un super ministère regroupant l'Investissement, l'Industrie, l'Inclusion économique et le numérique, avec Mouhcine Jazouli, proche d'Aziz Akhannouch, à sa tête. Cette décision reflète l'importance accordée par le gouvernement à ces secteurs clés de l'économie marocaine. Ce remaniement ministériel en cours témoigne des efforts du gouvernement pour ajuster sa composition et répondre aux défis politiques, économiques et sociaux actuels. Il reste à voir comment les changements au sein du gouvernement Akhannouch 2 influenceront la politique et l'économie du pays dans les mois à venir.