Le Projet de loi de finances apporte une mesure très attendue qui réjouit le secteur pharmaceutique : la suppression de la TVA de 7%. Cette décision vise à alléger le fardeau fiscal qui pesait sur le secteur pharmaceutique. C'est une excellente nouvelle pour les pharmaciens. Le Projet de loi de finances PLF 2024 a pris en considération leurs doléances. Une disposition a été introduite, de quoi ranimer le visage des professionnels de ce secteur terni à force de subir une injustice fiscale, qui est donc aujourd'hui « en passe d'être réparée », soutient L'Economiste dans son édition de ce mercredi 25 octobre. Lire aussi | Le projet de loi de finances (PLF) 2024 prévoit, en effet, une exonération de la TVA sur les médicaments, une mesure longtemps attendue par les pharmaciens marocains. Cette décision vise à soulager le secteur pharmaceutique de la charge de la TVA, qui est actuellement de 7%. Le Maroc a l'un des taux de TVA les plus élevés de la région, comparé à des pays comme la France (2,1%), la Belgique (6%), l'Espagne (4%) et le Portugal (5%). La réforme de la TVA au Maroc, entamée en 1986, a pour objectif de simplifier les taux, passant de cinq à deux taux, à savoir 10% et 20%. Une nouvelle configuration qui sera mise en place en 2026. Dans ce contexte, le PLF 2024 prévoit l'exonération de la TVA non seulement sur les médicaments finis, mais aussi sur les matières premières utilisées dans leur fabrication, ainsi que sur les produits totalement ou partiellement intégrés dans le processus de production des médicaments, y compris les emballages non récupérables. Lire aussi | Cependant, des interrogations subsistent quant à l'impact de cette exonération sur l'ensemble de la chaîne pharmaceutique. L'Economiste se demande si cette mesure s'appliquera également en amont, c'est-à-dire aux étapes antérieures à la commercialisation des médicaments. Il reste à voir si cette exonération de la TVA sera étendue à l'ensemble de la filière pharmaceutique ou si elle se limitera aux produits finis.