Mis sur la table des gouvernements précédents, le dossier de la réforme de la retraite demeure sans solutions faute de mesures adéquates. Aujourd'hui la ministre de l'Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaui, qui en a hérité, ne promet pas de solution miracle mais elle indique que le gouvernement est déterminé à réformer le système de retraite en concertation avec tous les partenaires. Le dossier brulant relatif à la réforme de la retraite est entre les mains de Nadia Fettahb Alaoui, ministre de l'Economie et des Finances, qui a annoncé que le dialogue va reprendre en mars prochain avec l'ensemble des partenaires afin de trouver une solution. Lire aussi | Les perspectives de croissance des entreprises indiennes au Maroc, en Afrique et au Moyen-Orient Pour le chantier de la réforme de la retraite, la ministre des Finances a souligné qu'il ne faut pas croire à « une solution facile » car il n'en existe pas surtout quand le dossier à traiter est très compliqué ; les trois caisses concernées connaissent un déficit technique, ce qui fait que les différentes parties à la concertation s'accordent sur la nécessité de traiter ce dossier. « Le système de retraite était déjà sur la table des gouvernements précédents pendant des années, et les mesures prises n'ont pas permis d'aboutir à une solution", a-t-elle relevé, un peu sur la défensive. La méthodologie de travail a été déterminée lors du premier round de dialogue social avec le les syndicats les plus représentatifs et la Confédération générale des entreprises du Maroc qui ont reçu les différentes données, notamment les statistiques contenues dans une étude élaborée par le ministère de l'Economie et des Finances. Lire aussi | Entrepreneuriat. Bank of Africa élargit son réseau BlueSpace « Nous sommes prêts à vous fournir les chiffres et les données », a-t-elle dit, ajoutant qu'une réunion se tiendra ce mois-ci pour mettre à jour les statistiques sur lesquelles l'étude était basée et qui remontent aux années 2018 et 2019. La ministre des Finances a aussi signalé que la réforme des retraites ne concerne que 42% des Marocains. Les autres ne bénéficient pas de pensions. Ils devront attendre encore les trois prochaines années, selon le calendrier arrêté pour la généralisation de la protection sociale.