Dans une circulaire datée du 17 février 2022, adressée aux walis des régions, gouverneurs des préfectures, des provinces et des préfectures d'arrondissements, le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, leur demande d'adopter une batterie de mesures pour faire face au stress hydrique critique qui frappe la majorité des bassins hydrauliques du Maroc. D'après cette note, l'Intérieur explique que « l'objectif est d'assurer une gestion rationnelle des ressources en eau disponibles pour la préservation de la ressource et garantir l'approvisionnement en eau potable dans des conditions satisfaisantes ». Sept recommandations ont ainsi été formulées par la note du ministère de l'Intérieur : – Le lancement de campagnes de sensibilisation à la protection des ressources en eau et à la rationalisation de la consommation d'eau. – L'application de restrictions sur les débits d'eau distribués aux usagers. Lire aussi | L'ancien vice-président américain Mike Pence attendu au Maroc en début mars – L'interdiction de l'arrosage des espaces verts à partir des eaux conventionnelles (eau potable, eau de surface et eau souterraine). – L'interdiction du lavage des voies et places publiques à partir des eaux conventionnelles. – L'interdiction des prélèvements illicites d'eau au niveau des forages, des puits, des sources et cours d'eau et des canaux d'irrigation. – L'alimentation en eau potable par camions citernes de la population rurale touchée par le déficit hydrique. – La multiplication des efforts de réduction des pertes d'eau dans les réseaux de distribution et de production.